VIDEO. Nord: Cette fois, c'est un phoque mutilé qui a été retrouvé mort sur une plage
FAITS DIVERS•Il s’agit du quatrième phoque découvert mort avec une intervention humaine sur le littoral du Nord…Gilles Durand
L'essentiel
- Un phoque a été retrouvé décapité sur la plage de Gravelines, près de Dunkerque.
- Il s’agit du quatrième mammifère marin découvert mort dans des circonstances inhabituelles sur les côtes du Nord.
- Sea Shepherd dénonce le « climat ambiant hostile » des anti-phoques.
C’est un sympathisant de l’association Sea Shepherd qui a fait la macabre découverte. Le cadavre décapité d’un phoque a été retrouvé, dimanche, sur la plage de Gravelines, près de Dunkerque, dans le Nord, annonce l’association de protection des océans, sur son site Facebook.
Sa queue et ses nageoires avaient également été découpées et son épaule perforée. « A ce stade, on ne peut pas dire si ces mutilations ont été faites ante ou post mortem, ni si l’animal est mort des suites de ces mutilations ou s’il a été capturé dans un filet de pêche », indique Sea Shepherd.
Climat ambiant hostile
L’association ajoute néanmoins que « l’acharnement du ou des bourreau(x) est révélateur du climat ambiant hostile insufflé par le collectif anti-phoques, qui accuse les phoques de manger trop de poissons et qui milite pour que l’espèce soit retirée de la liste des espèces protégées ».
Pour Sea Shepherd, l’argument de « la surpopulation de phoques » est « une hérésie ». « Le phoque est un prédateur et il ne peut y avoir surpopulation de prédateurs. Ils disparaissent quand la nourriture se raréfie, explique sa responsable France, Lamya Essemlali. On utilise le même prétexte pour tuer les dauphins au Japon. »
Une récompense de 10 000 euros
Trois phoques avaient déjà été retrouvés abattus sur le littoral du Nord et du Pas-de-Calais, depuis le début de l’année. Sea Shepherd a proposé une récompense de 10 000 euros pour tout renseignement permettant d’identifier les responsables de cette tuerie.
« Les premiers phoques retrouvés morts avec des impacts remontent à environ deux ans, assure Sea Shepherd. Mais, faute d’autopsie, il n’y avait aucune preuve. » Les auteurs de ce massacre risquent un an de prison et 25 000 euros d’amende pour destruction d’espèce protégée.