Premier mai, métro fermé. A l’occasion de la fête du travail, le service de métro de la métropole lilloise n’est pas actif. Transpole profite de l’évènement pour faire ses gros travaux annuels sur les rails. 20 Minutes est allé au cœur de l’action.

96 kilomètres de métro, ça use ça use

Près de cent ouvriers sont à l’ouvrage, en ce 1er mai, pour une opération « recadrage de tapis [sur lequel roulent les wagons] ». Réalisable uniquement en ce jour férié car elle nécessite onze heures d’intervention. Sur 96 km de rails, les « travaux lourds » sont principalement axés sur les tronçons en extérieur, plus exposés aux intempéries.

Cette journée, la seule de l’année où les métros ne circulent pas, demande une certaine anticipation. « Les problèmes doivent être identifiés en amont car nous n’avons qu’un jour pour agir. Sinon, il faut attendre l’année d’après. C’est une grande organisation », explique un technicien de Kéolis.

Opération cruciale donc, car la maintenance quotidienne, effectuée la nuit, ne permet que quatre heures de travail maximum. Durant l’année, les problèmes majeurs sont traités de façon temporaire. Cela n’empêche pas qu’avec 99,5 % de « disponibilité technique », le métro de Lille est le premier réseau automatique au monde en termes de fiabilité.

Si tout va bien, après des tests à vide, les 143 rames du métro de la Métropole européenne de Lille (MEL) seront de nouveau sur leurs rails, dès mercredi.