Lille: On peut désormais acheter son camping-car en copropriété
LOISIRS•Une start-up Lilloise a trouvé la parade pour contrer le prix élevé des véhicules de loisirs…Mikaël Libert
L'essentiel
- Splity permet de mutualiser l’achat d’un véhicule de loisirs neuf.
- Comme pour l’immobilier, c’est le principe de la copropriété qui est appliqué.
- le prix de base du camping-car est ainsi divisé par le nombre de propriétaires.
Non, le camping-car n’est plus réservé aux retraités aisés. Basée a Euratechnologies, à Lille, la start-up Splity a trouvé le moyen pour rendre accessible à presque tous l’achat d’un véhicule de loisir neuf. En suivant le principe de la copropriété, le prix peut être divisé par quatre. Explications.
Ils sont trois et ont entre 24 et 36 ans, loin du cliché du couple de retraités qui parcourt les routes de France à bord de son camping-car orange. Robin, cofondateur, avait l’habitude de partir avec ses parents en caravane : « J’ai quitté la Franche-Comté et ces voyages ont fini par me manquer. Acheter ou louer un véhicule était trop cher alors on a eu l’idée avec des amis d’acheter un van ensemble », se souvient Robin.
Diviser pour mieux acheter
Sur le coup, ils ne sont pas passés à l’acte, mais l’idée est restée, a fait son chemin pour donner Splity : « En moyenne, un camping-car neuf coûte 50.000 euros. Nous aidons les personnes intéressées a se constituer en groupes de deux à quatre personnes et ainsi diviser le prix d’autant », explique le cofondateur.
aC’est bien joli, mais comme faire en sorte que tout le monde y trouve son compte en termes d’utilisation : « L’idée, c’est de mixer les profils pour que les acheteurs ne se retrouvent pas à vouloir partir tous en même temps, assure Robin. On peut associer des personnes sans enfants qui partent hors vacances scolaires avec des adeptes de vacances en juillet et des aoûtiens par exemple ».
Nouvelles règles pour les bricolos
La start-up propose un suivi depuis le début du projet jusqu’à la livraison du véhicule. Et même au-delà : « Nous pouvons aider à la planification des vacances ou encore gérer le calendrier d’entretien, de partage et de gardiennage », ajoute Robin, précisant que la rémunération de sa société était calculée sur un pourcentage du prix d’achat du véhicule, compris entre 5 et 15 %.
Certes, il y a l’option d’acheter un vieux van que l’on va aménager soi-même à moindre coût. « Mais avec les nouvelles règles du contrôle technique mises en place fin mai, ce type de véhicules risque de ne plus être homologué », rappelle Splity.