MOBILITELe service Gobee.bike jette déjà l'éponge à Lille à cause du vandalisme

A Cause du vandalisme, Gobee.bike jette l'éponge à Lille mais reste à Paris et Lyon

MOBILITEMoins de trois mois après leur arrivée dans la métropole, les vélos verts en libre-service vont disparaître…
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Un petit tour et puis s’en va. Gobee.bike a décidé de quitter la capitale des Flandres​. Une décision qui n’est pas vraiment une surprise au vu de l’indisponibilité grandissante des vélos verts depuis déjà quelque temps.

Privatisation, vandalisme

L’annonce a été faite, ce mardi, via une communication laconique envoyée par mail aux abonnés Lillois du service Gobee. bike : « Lille, c’est avec tristesse que nous te disons au revoir… ». La principale raison de ce départ précipité : le vandalisme : « les dégâts causes à notre flotte ont atteint des limites que nous ne pouvons plus surmonter », explique Gobee. bike.

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Il faut dire que les utilisateurs n’ont pas été gâtés. Les quelques centaines de vélos verts déployés lors du lancement, en octobre dernier, ont assez rapidement disparu de la circulation. Beaucoup ont été privatisés par des indélicats qui ne jouaient pas le jeu. Les autres, largement vandalisés, étaient devenus inutilisables. Sur la carte disponible dans l’application, il était impossible hier encore de localiser le moindre Gobee. bike.

L’entreprise assure pourtant avoir effectué « de lourdes réparations sur les vélos endommagés » et mis, par ailleurs, de nouvelles bicyclettes en circulation. Sauf que les vélos neufs ou réparés « ont été à nouveau massivement et fortement endommagés », se désole Gobee. bike, précisant qu’il est désormais impossible à l’entreprise de « supporter ni le coût financier, ni le coût moral des réparations ».

Le lancement en Europe avait débuté à Lille

Après Hong Kong, en avril 2017, le service avait été lancé en grande pompe, le 5 octobre 2017, en France. Son arrivée sur le marché européen avait d’ailleurs débuté à Lille, pour s’étendre ensuite à autres villes françaises comme Paris et Lyon, et en Italie à Turin, Florence et Rome.

A l’époque, le cofondateur de l’entreprise, Raphaël Cohen, avait assuré à 20 Minutes qu’en fonction de la demande, le nombre de vélos pourrait rapidement monter « à plusieurs milliers de bicyclettes ». Il n’en a rien été et le V’Lille a toujours un bel avenir devant lui. Dans les jours qui viennent, la société va récupérer les dernières épaves de vélos verts avant de plier les gaules. Le service reste cependant ouvert à Paris et Lyon.