L'essentiel

  • Une piscine olympique sera construite à Saint-Sauveur.
  • L’investissement sera d’environ 50 millions d’euros.
  • Le nouvel équipement doit être livré en 2020-2021.

Ce jeudi, le conseil de la Métropole européenne de Lille (MEL) a entériné le projet de construction d’une piscine olympique sur le site de Saint-Sauveur, à Lille, alors que la MEL en compte déjà 27 sur son territoire. Elle devrait sortir de terre d’ici à 2020-2021.

On entre dans le dur

La piscine fait partie du projet Saint-Sauveur dont la dernière phase de concertation s’est terminée le 4 octobre. Comme sorti du chapeau du président de la MEL, en janvier 2016, ce nouvel équipement sportif est entré, jeudi, dans sa phase de réalisation. Un marché public global a d’ailleurs été lancé pour « la conception, la construction, l’exploitation technique et la maintenance », a détaillé la MEL, précisant qu’elle serait maître d’ouvrage du chantier puis, à terme, gestionnaire de la piscine.

L’investissement prévu est de 50 millions d’euros, dont 15 de la MEL et 15 de la ville de Lille. Le reste sera notamment apporté par le département et la région, cette dernière ayant déjà promis dix millions.



Equipements à gogo

Dans son cahier des charges, la MEL est très précise. Sur les 11.500 m2 réservés au projet sur le secteur dit du Belvédère, il faudra faire rentrer :

  • Un bassin sportif de 50m sur 10 couloirs équipé d’un aileron mobile.
  • Une tribune d’au moins 700 places avec une possibilité d’extension à 2.000 places par le biais de gradins mobiles.
  • Un bassin polyvalent de 33m sur 25.
  • Un bassin nordique (extérieur) de 50m sur 20m complété par un solarium.
  • Un bassin balnéo-ludique avec une zone petite enfance.
  • Un bassin pour les activités de type aquafitness.
  • Une fosse de plongée profonde de 40m.
  • Un espace bien-être (sauna, hammam…).
  • Un restaurant.

Marx Dormoy délaissée

Avec tout ça, le centre aquatique « garantira l’accueil des scolaires […] des clubs et associations », explique la MEL dans un communiqué. Cette tâche était dévolue jusqu’alors à l’antique Marx Dormoy qui, de fait, devrait logiquement disparaître.

Et la MEL a d’autres ambitions pour sa piscine géante, comme accueillir de « grandes compétitions » à l’échelle nationale et européenne. Pourquoi pas aussi servir de base arrière dans le cadre de l’organisation des Jeux olympiques de Paris en 2024.