POLITIQUE«Ici, il y a un peu trop de faux-culs», avoue Martine Aubry

Lille: «Ici, il a un peu trop de faux-culs», avoue Martine Aubry

POLITIQUELa maire de Lille a évoqué l’avenir du PS lors de sa conférence de presse de mi-mandat…
Gilles Durand

Gilles Durand

L'essentiel

  • Martine Aubry présentait son bilan de mi-mandat à la tête de Lille.
  • La maire de Lille estime qu’il faut changer de générations au PS.
  • Elle considère que pour faire de la politique, il ne faut pas mettre d’affect.

A quelques mois du congrès national du PS qui doit se tenir en février 2018, Martine Aubry a-t-elle encore envie de jouer un rôle au sein du parti ? La maire de Lille s’est montrée un peu évasive, lors d’une conférence de presse, tenue, ce vendredi, pour présenter, avant tout, son bilan de mi-mandat à la tête de la ville.

« Il faut changer de générations ».

Concernant le PS, elle a néanmoins estimé qu’il fallait « changer de générations ». « Il y a plein de jeunes compétents pour diriger le parti », a assuré la maire de Lille qui plaide surtout pour le retour du débat. « Respecter les règles, c’est accepter le débat », souligne l’ancienne première secrétaire du parti, laquelle a tenu ce rôle entre novembre 2008 et septembre 2012.

« Si on se retrouve peu nombreux et tous d’accord entre nous, ça n’intéresse pas nos concitoyens. » Pour elle, le PS a tout simplement « oublié de parler de politique », ces dernières années. Et d’évoquer son expérience : « Quand je suis arrivée comme première secrétaire, la situation n’était pas loin d’être la même qu’aujourd’hui. J’ai mis quelques claques, j’ai remis tout le monde au travail et on a tout gagné. »

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Pas d’affect dans la politique

Martine Aubry n’hésite pas à donner sa recette : « Il ne faut pas mettre d’affect dans la politique. On ne travaille pas qu’avec des amis. J’ai eu des grosses divergences avec certains, mais je n’ai gardé de haine contre personne », assure-t-elle, précisant néanmoins qu’au sein de la fédération du PS du Nord – où son influence n’est plus majoritaire –, « il y a un peu trop de faux-culs ». Mais de qui peut-elle bien parler ?