EDUCATIONUne rentrée retardée dans un lycée à cause d’emplois du temps «absurdes»

Nord: Une rentrée retardée dans un lycée à cause d’emplois du temps «absurdes»

EDUCATIONLes enseignants du lycée de Gondecourt, près de Lille, ont décidé de ne pas accueillir les élèves pour protester contre les dysfonctionnements de la rentrée scolaire dans leur établissement…
Gilles Durand

Gilles Durand

La colère gronde chez les enseignants du lycée Marguerite de Flandre à Gondecourt, au sud de Lille. Vendredi, les 120 professeurs se sont réunis en assemblée générale pour demander au rectorat de Lille un report de la rentrée qui doit avoir lieu ce lundi. En cause, les emplois du temps des élèves jugés « catastrophiques » et « absurdes ».

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Un volume horaire non respecté

Dans un communiqué publié vendredi, les enseignants dénoncent notamment « des classes supposées avoir cours six heures d’affilée dans la même discipline avec le même professeur », « un volume horaire propre à chaque discipline qui n’a pas été respecté » et « la constitution des classes qui n’est manifestement pas terminée ». « Des professeurs sont également invités à enseigner une autre discipline que la leur », précise le communiqué.

C’est lors de la traditionnelle réunion de pré-rentrée que les enseignants ont pris connaissance des emplois du temps distribués par la proviseure. « Cela fait quatre ans qu’il y a des problèmes lors de chaque rentrée, explique un enseignant d’histoire-géo. L’amateurisme, ça suffit ».

Une semaine pour refondre les emplois du temps

Selon les professeurs de Gondecourt en colère, il faudra une bonne semaine au personnel du rectorat pour refondre ces emplois du temps. D’ici là, les enseignants ont « pris la décision de ne pas accueillir les élèves ». Un report de rentrée que le rectorat a néanmoins refusé de valider. Le bras de fer risque donc de s’intensifier toute la semaine.