SOCIETEEtudiants: Les 10 expressions à connaître quand on arrive à Lille

Rentrée étudiante: Les 10 expressions à connaître quand on arrive à Lille

SOCIETECertaines expressions locales, souvent tirées du Ch’ti, peuvent laisser perplexe…
Julie Goujon

Julie Goujon

L'essentiel

  • Avant la rentrée universitaire, quelques révisions pour bien s'intégrer à Lille.

Quand on change de ville, les moments de solitude ne sont pas rares. Lille ne fait pas exception à la règle. Surtout si l'on ne comprend pas le langage local.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

A l'aube de la rentrée scolaire et universitaire, 20 Minutes a donc préparé un petit lexique non-exhaustif des dix expressions lilloises à connaître.

«Babache ou boubourse» Ce petit nom est là pour signifier, gentiment, à son bénéficiaire qu’il est un peu bêta. Variante: «L'est-y babache çui-là ?!»

«Babelle» : Quelqu’un que l’on appellera ainsi se verra reprocher son débit de parole un peu trop élevé. Par « Quelle babelle ! », l’interlocuteur voudra dire « Quel bavard ! ».

Eul' [le] «Beffroi» [prononcer beffrô]: Lille en possède deux, celui de la Chambre de commerce et celui de l’Hôtel de Ville. Ces grandes tours, typiques du nord de la France, servaient autrefois à veiller sur la ville et ses alentours. Ils ont fait leur apparition dès le XIe siècle.

«Bistoule». Décomposé, ce nom donne : « bis » (deux fois) et « toule » qui signifie « touiller » en ch’ti, si l'on en croit le site aupaysdeschtis.com. Celui qui acceptera une bistoule, se verra offrir une larme plus ou moins grosse d'alcool fort, souvent du genièvre, après, ou avec, son café. C'est aussi possible de bon matin.

«Drache». (très usité) A employer, par exemple, lorsqu’une pluie diluvienne a décidé de s’abattre sur la ville. « Drache » peut se conjuguer («Y drache», «Y drachait...») mais c'est également un nom commun. « La drache », c'est « la pluie battante » ou « l’averse » («on a pris eune bièrr juste avant la drache»).

La «ducasse». Rien à voir avec le chef cuisinier aux trois étoiles. A l’origine, il s’agissait d’une kermesse, d’une fête patronale de village. En général, une personne qui propose d’aller « al'ducasse » voudra simplement aller faire la fête.

«(On se rappelle et) On se dit quoi» (prononcer kwâ)». Cette phrase pourra conclure un appel téléphonique ou une rencontre dans la rue. Pas la peine d’y répondre en demandant « Qu’est ce qu’on se dit ? », cela signifie tout simplement qu’on se tiendra au courant. Au courant de quoi.

«Saque eud’din»: Cette expression qui veut littéralement dire « tire dedans » est utilisée dans le langage courant pour véhiculer l’idée de foncer, d’y aller, de ne pas hésiter.

«Toudis» Ça n’est pas un dieu celte. Seulement un synonyme de l’adverbe « toujours ». Il peut être casé dans une phrase comme « Toudis les mêmes » ou « Il fait toudis beau ichi (ici) ».

La «wassingue». D’après le dictionnaire Larousse, le mot provient du flamand « Whasshing » qui signifie « lavage ». Mais dans le reste de la France, la wassingue est plus connue sous le nom de « serpillière ».