REFUGIESUne soixantaine de migrants évacués d’un camp dans le Nord

Nord: Évacuation d'un camp de 60 migrants à Steenvoorde

REFUGIESUne soixantaine de Soudanais et d’Érythréens ont été évacués, ce mardi, d’un campement bordant l’A25 à Steenvoorde (Nord)…
Calais, le 28 octobre 2016 - La Jungle des migrants, au 4e jour de son demantelement
Calais, le 28 octobre 2016 - La Jungle des migrants, au 4e jour de son demantelement - Olivier Aballain / 20 Minutes
Olivier Aballain

Olivier Aballain

L’aire d’autoroute de Steenvoorde était surveillée en permanence pour éviter les intrusions clandestines dans les poids-lourds. Les forces de l’ordre ont procédé, mardi 11 juillet, à l’évacuation d’une soixantaine de personnes migrantes qui occupaient un campement à proximité d’une station-service sur l’A25 Lille-Dunkerque.

Les exilés sont originaires d’Érythrée et du Soudan, deux pays en proie à des troubles, et dont les ressortissants gagnent l’Europe à la sortie de l’hiver en passant par la Méditerranée.

Les mineurs sont pris en charge, les majeurs « invités » en centre d’accueil

Sur le réseau social Twitter, un représentant du Secours Catholique, Vincent Deconinck, évoquait ce matin une « politique sécuritaire » et de « déni d’existence », « comme à Calais ».

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

L’évacuation de ce mardi s’appuie sur une ordonnance rendue le 4 juillet par le président du tribunal de grande instance de Dunkerque. L’évacuation s’est déroulée « sans incident » entre 7h et 9h du matin, selon un communiqué de la préfecture du Nord.

Huit migrants mineurs ont été pris en charge et orientés vers un centre d’accueil dédié, dans le Pas-de-Calais. Cinquante migrants majeurs, dont huit femmes, ont été « invités » à rejoindre d’un des centres d’accueil (CAO) de la région Hauts-de-France. Par ailleurs, les autorités indiquent qu’elles procèdent à des vérifications concernant un exilé « se déclarant mineur ».