Ligue 1 : Derrière l'effet Bielsa, tout n'est pas rose au Losc
FOOTBALL•En six mois tout a changé ou presque à Lille ce qui fait forcément grincer des dents...François Launay
Marcelo Bielsa, bungalows et projet unlimited. Depuis six mois, le LOSC vit une véritable révolution de palais. Avec le rachat du club par Gérard Lopez en janvier dernier, c’est toute une page de l’histoire du club qui est en train de se tourner. Pour les nouveaux arrivants, c’est presque comme si rien n’avait existé avant dans un club pourtant classé dans les cinq premiers de Ligue 1 sept fois sur les neuf dernières saisons.
De quoi faire grincer les dents de beaucoup d’historiques du club qui se retrouvent sur le carreau aujourd’hui. Depuis la fin de saison, c’est même un grand ménage de printemps qui est fait du sol au plafond par les nouveaux dirigeants. Que ce soit au niveau administratif ou sportif, plusieurs têtes sont tombées.
Les bannis de Bielsa prévenus par texto
Jusqu’ici tout s’est plutôt fait dans la discrétion et personne ne cherche à étaler ses états d’âme sur la place publique. Mais cela pourrait changer dès ce lundi 3 juillet. C’est à cette date que certains joueurs de la saison dernière (Basa, Mavuba, Enyeama, Bauthéac, Palmieri, Sliti…) vont reprendre l’entraînement… deux semaines après les autres. Car désormais au LOSC, il y a ceux qui comptent pour Bielsa et ceux qui ne comptent plus.
« C’est un peu bizarre de reprendre après tout le monde. J’ai appris ça une semaine avant la reprise initialement. Personne ne m’a appelé. J’ai juste reçu un texto, rien d’autre. C’est comme ça, c’est la vie. Du coup, Il y aura deux équipes du LOSC cette saison », plaisante l’un des joueurs concernés qui n’a jamais croisé son nouveau coach.
« C’est la première fois de ma carrière que je vis ça dans un club »
« Non, je n’ai pas rencontré ni discuté avec Marcelo Bielsa. On verra bien ce qu’il se passera lundi. Je ne sais pas si on va reprendre à part, si on va reprendre avec le groupe. On verra bien. Une chose est sûre, c’est la première fois de ma carrière que je vis ça dans un club ». Un club où l’ambiance pourrait vite s’alourdir si les bannis ne trouvent pas rapidement un accord pour réintégrer le groupe pro ou un autre point de chute.