FOOTBALLLe RC Lens a un nouveau patron

Ligue 2: Le RC Lens a un nouveau patron

FOOTBALLArnaud Pouille a été nommé directeur général du Racing par les actionnaires du club...
Gervais Martel et Arnaud Pouille, le nouveau directeur général du club
Gervais Martel et Arnaud Pouille, le nouveau directeur général du club - F.Launay/20 Minutes
François Launay

François Launay

C’est sans doute la fin d’un règne. Pourtant, Gervais Martel, président depuis 1987, ne quitte pas le RC Lens. Mais son pouvoir va être considérablement réduit au quotidien. Propriétaire du club depuis l’an passé, le groupe Solferino a décidé de placer l’un de ses hommes à la Gaillette. En nommant Arnaud Pouille directeur général du club, les actionnaires ont envoyé un message clair.

Pouille arrive du rugby

Désormais, le patron du club au quotidien sera ce Nordiste de 43 ans, originaire du Pas-de-Calais et ex-secrétaire général de la Ligue Nationale de Rugby. Si l’an passé, Ignacio Aguilo occupait la fonction de directeur général, il n’était pas souvent présent à Lens. Là, Pouille sera présent tous les jours à la Gaillette et forcément, la marge de manœuvre de Martel va s’y affaiblir. « Arnaud prendra des décisions de façon autonome Ça ne veut pas dire que j’irai couper des rubans et arroser des chrysanthèmes le soir. Mon rôle sera celui d’être un animateur », explique le président du club.

Une guerre des clans au RC Lens ?

Si Martel continuera à faire bénéficier le club de son expérience et de son aura mais désormais il n’a plus aucun pouvoir de décision. Ses fidèles ont d’ailleurs été déclassés dans le nouvel organigramme. Même si officiellement tout va bien. « Nous sommes sur un modèle de gouvernance un peu anglo-saxon avec un board dont Gervais Martel est le président, auquel nous faisons des reports et il y a des règles de gouvernance spécifiques et internes au club », assure Arnaud Pouille. Reste que ce changement, qui s’accompagne de licenciements, commence à faire grincer des dents et à faire naître des clans. Le nouveau directeur général arrive dans une drôle d’ambiance