COURSES DE CHEVAUXOn a passé une journée à l’hippodrome de Marcq-en-Barœul

Hippisme: On a passé une journée à l'hippodrome de Marcq-en-Baroeul

COURSES DE CHEVAUXLe lieu est le seul du département du Nord à accueillir des courses de chevaux…
François Launay

François Launay

L'essentiel

  • Plus de 200 courses s'y déroulent chaque année
  • 1, 5 millions d'euros sont joués sur un an
  • C'est le seul hippodrome du Nord

Mardi, onze heures du matin. Les premiers parieurs commencent à entrer dans le hall immense pour éplucher les avis des journaux spécialisés. D’ici une heure, ils se presseront tous aux différents guichets pour faire leurs paris.

Bienvenue à l’hippodrome de Marcq-en-Barœul, le seul qui existe encore dans le Nord. Trente-trois jours par an, le lieu, appelé aussi Croisé-Laroche, crée en 1931 par de grands industriels textiles, organise des courses sur ses deux pistes.

Une référence pour le trot

L’une en herbe consacrée au galop, l’autre en terre cendrée consacrée au trot, la vraie spécialité marcquoise. « Le trot est plus présent historiquement dans la région. Ce qui explique que l’hippodrome de Marcq est plus actif au trot qu’au galop avec les 75 % des courses consacrés à cette spécialité », explique Gérard Louf, directeur de la société des courses du Croisé-Laroche.

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Devenue une référence pour ses courses de trot, l’hippodrome n’a pas toujours eu autant de succès. Il a fallu que la mairie le rachète en 1990 pour que la piste nordiste retrouve un nouveau souffle. Si la ville est propriétaire des lieux, c’est la société des courses du Croisé-Laroche qui s’occupe des courses. En moyenne, 1,5 million d’euros sont joués directement à l’hippodrome. Sur cette somme, la société des courses du Croisé-Laroche perçoit environ 10 %.

1,5 million d’euros joués par an

« Mais une fois qu’on a retiré tous nos frais, il ne reste plus qu’1 % à la fin de l’année », précise Gérard Louf. Mais les paris ne sont pas la ressource principale du lieu. Inscrit au calendrier national, l’hippodrome perçoit de l’argent dès qu’une course premium a lieu chez lui.

C’était le cas mardi où une épreuve premium de galop s’est déroulée. Sept courses au programme avec 86 chevaux venus de toute la France et préparés dans les écuries situées juste à côté de la piste. Avant de monter dans la tribune pour assister aux courses, passage (presque) obligatoire par les guichets pour miser.

Joueur assidu, Patrick, venu en voisin de Lille, nous donne quelques subtilités. « Si vous voulez gagner gros, il vaut mieux éviter de jouer le favori », explique le turfiste. Va alors pour l’outsider Calypso côté à 6 contre 1. Deux euros plus tard (la somme minimale pour jouer) me voici dans la tribune, déserte en ce mardi midi, à encourager mon cheval. A peine le temps de l’encourager, l’arrivée est déjà là et Calypso finit loin derrière. Pas de quoi être frustré après avoir découvert ce lieu unique du Nord.