ELECTIONSL'Oise semble s'engager dans la continuité électorale... et familiale

Législatives: L'Oise semble s'engager dans la continuité électorale... et familiale

ELECTIONSDans le département de l’Oise, la droite devrait conserver une majorité d’élus…
Gilles Durand

Gilles Durand

L'essentiel

  • Alexis Mancel (LR) investi dans la circonscription dont le député sortant est… son père
  • La gauche détient deux circonscriptions sur sept

L’Oise fera-t-il figure de long fleuve tranquille ? Dans une région des Hauts-de-France où le Front national compte rafler la mise, le département – qui compte cinq élus de droite sur sept – semble plutôt miser sur la continuité. Symbole de ce conservatisme électoral, l’ancien ministre (LR) Eric Woerth joue sur du velours dans la 4e circonscription (Chantilly) où il n’aura guère de difficulté à conserver son fauteuil de député.

Le fils de son père en terrain miné

Ses collègues de droite Olivier Dassault (1re circonscription) et Maxime Minot (7e) connaîtront davantage de difficulté, notamment face à un FN qui représente environ un tiers de l’électorat. Dans la 2e circonscription (Beauvais-ouest), Les Républicains prennent aussi un risque avec l’investiture d’Alexis Mancel, fils de son père Jean-François, député sortant et vieux briscard de la politique. Une autre forme de continuité qui pourrait être sanctionnée, d’autant que, sur ce territoire, Marine Le Pen a atteint les 52 % au second tour de la présidentielle.

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Et si les candidats investis par La République en marche (LREM) jouaient les arbitres, voire plus, notamment dans les deux circonscriptions tenues par la gauche ? Dans la 3e (Creil sud), la candidature dissidente d’un ancien PS, Michel Françaix, 73 ans et député sortant, oblige à rebattre les cartes. Dans la 6e (Compiègne nord), c’est le faible score de Jean-Luc Mélenchon (13,5 %) au 1er tour, qui pourrait jouer un mauvais tour (justement) au député communiste sortant, Patrice Carvalho.