POLITIQUEAmiens: Emmanuel Macron a promis de rencontrer les salariés de Whirlpool

Amiens: Emmanuel Macron a promis de rencontrer les salariés de Whirlpool

POLITIQUELe candidat à la présidentielle répond ainsi à l’invitation du journaliste François Ruffin…
Mikaël Libert

M.L. avec AFP

Mardi, lors d’un déplacement dans les Yvelines, Emmanuel Macron, a promis qu’il rendrait visite « entre les deux tours » aux salariés de l’usine Whirlpool d’Amiens, menacée de fermeture.

En déplacement dans les Yvelines, le candidat d’En marche à l’élection présidentielle était interrogé pour savoir pourquoi il avait préféré rendre visite à une usine bénéficiaire de l’opticien Krys, plutôt qu’auprès des salariés du géant américain Whirlpool dans sa ville natale.

« Le misérabilisme, ça suffit ! »

« C’est bien aussi que la presse parle des entreprises qui marchent. Nous sommes la cinquième économie mondiale, il y a beaucoup d’entreprises dans ce pays qui marchent », a-t-il argumenté. « Moi, le défaitisme, le misérabilisme, ça suffit ! », a-t-il encore lancé. « Ça n’empêche pas de s’occuper des entreprises qui sont dans une situation difficile. »

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« Je visiterai les salariés de Whirlpool dans les semaines qui viennent, j’ai prévu cela dans l’entre-deux-tours », a-t-il promis, ajoutant que « Même si je ne suis pas qualifié entre les deux tours, j’irai à Amiens, qui est ma ville natale, donc je les visiterai, ne vous inquiétez pas. »

« Ce à quoi je veillerai personnellement, si je suis élu président de la République, c’est qu’il y ait bien un repreneur du site d’Amiens », a-t-il jugé.

Emmanuel Macron avait déclaré, le 6 avril, refuser toute « démagogie » dans le dossier Whirlpool, en réponse au réalisateur du documentaire Merci patron et candidat aux législatives François Ruffin, qui lui reprochait son « silence » concernant l’usine d’Amiens.

Les Whirlpool montent à Paris

Le même jour, environ 150 salariés Whirlpool Amiens ont manifesté à Paris pour interpeller les politiques sur leur sort. Le gouvernement planche sur une éventuelle reprise du site employant 290 salariés, auxquels s’ajoutent 250 intérimaires employés quasiment en permanence et une centaine de salariés du sous-traitant Prima.

Fin janvier, le groupe américain avait indiqué son intention de délocaliser la production en Pologne et de fermer l’usine de sèche-linge en juin 2018, dans une Picardie déjà frappée par de nombreuses fermetures de sites industriels.