POLITIQUEPolémiques autour de deux conférences avec Tariq Ramadan

Nord: Le maire de Villeneuve-d’Ascq s’inquiète de la tenue de deux conférences avec Tariq Ramadan

POLITIQUEDeux conférences avec Tariq Ramadan comme invité dérangent le maire de Villeneuve-d’Ascq et la direction de l’établissement qui les accueillent…
Le théologien et écrivain suisse Tariq Ramadan.
Le théologien et écrivain suisse Tariq Ramadan. - U. Amez / SIPA
Gilles Durand

G.D.

Le maire (DVG) de Villeneuve-d’Ascq s’oppose à la tenue de deux réunions publiques dans sa commune. Gérard Caudron a demandé, mardi, au ministre de l’Intérieur d’interdire des conférences que doit animer, vendredi et samedi, l’islamologue Tariq Ramadan, selon La Voix du Nord.

Rencontre littéraire

L’une des conférences est organisée par l’association roubaisienne Rencontre et dialogue. Il s’agit d’une rencontre littéraire avec d’autres invités, comme Hanane Charrihi, fille de la première victime del’attentat de Nice le 14 juillet 2016. L’autre est une table ronde payante coordonnée par l’association Valeurs ajoutées et qui se tiendra avec d’autres politologues sur le rôle des médias.

Ces deux rendez-vous ont été programmés à Ascotel, au cœur de la cité scientifique de Villeneuve-d’Ascq. Mais sans préciser exactement le contenu, ni les invités, selon le maire de la commune, interrogé par le quotidien régional. Or, la proximité du premier tour de l’élection présidentielle semble poser problème.

Ascotel assigné en justice

« Vu la date, nous avons estimé qu’il fallait renforcer la sécurité sous peine d’annulation. Mais l’association n’a pas accepté notre nouveau devis », explique la directrice d’Ascotel dont l’établissement a été assigné en justice par Rencontre et dialogues, fin mars.

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De leur côté, les autorités ont réfuté un possible trouble à l’ordre public et n’ont donc pas estimé le renforcement de la sécurité nécessaire. D’où la saisie du ministère de l’Intérieur par Gérard Caudron. L’élu a demandé au ministre d’interdire ces deux conférences, soulignant justement « les troubles à l’ordre public qu’elles sont susceptibles de générer ».