Hauts-de-France: Et si on achetait des loisirs aux enchères?
INTERNET•La société belgo-néérlandaise Vavabid se lance dans la région avant de conquérir la France…Mikaël Libert
Adjugé, vendu. La vente aux enchères, on connaissait ça pour les objets, que ce soit dans les salles des ventes ou sur internet avec l’incontournable Ebay. Depuis dix ans, la société belgo-néérlandaise Vavabid applique ce principe aux loisirs. Le succès étant au rendez-vous en Belgique et aux Pays-Bas, la plateforme s’est lancée dans les Hauts-de-France.
Lesite internet Vavabid.fr est officiellement en ligne depuis jeudi. « Commencer notre développement en France par les Hauts-de-France va de soi étant donné notre proximité géographique », explique Anne-Cécile Ragain, responsable du développement chez Vavabid. Et, ce qui n’a pas échappé au site d’enchères, c’est que les Nordistes sont très friands des parcs d’attractions situés en Belgique comme Bellewaerde ou Walibi.
De 80 à 100 produits locaux dans les prochains mois
« Les parcs, ce sont déjà des activités que nous proposons très régulièrement dans nos enchères, mais il n’y a pas que ça, poursuit Anne-Cécile Ragain. On trouve des parties de paint-ball, des journées au SPA, du kayak, des vacances, des restos ou encore des hôtels. » Et la liste n’est pas exhaustive. Pour la région, à l’heure actuelle, l’offre est encore un peu pauvre. « Deux commerciaux ont été embauchés pour la développer. Nous tablons sur 80 à 100 produits locaux dans les mois à venir ». Parmi ces produits « locaux », Vavabid compte déjà la structure de futsal « Le Five », à Lille, et le parc Astérix, un peu plus loin.
Le fonctionnement est assez simple. Après avoir repéré une offre intéressante, il suffit de placer son enchère et d’attendre la fin de celle-ci. Cela peut durer entre une minute et deux jours selon le produit. Une fois l’enchère remportée, il faut ajouter au prix final cinq euros de frais d’administration fixes. « En moyenne, les internautes achètent les produits 50 % moins cher que le prix public. Le consommateur s’y retrouve donc forcément, de même que le vendeur à qui l’on garantit un prix », assure la responsable du développement. Et si ce prix garanti n’est pas atteint, c’est Vavabid qui met de sa poche. Sous les yeux de 20 Minutes, un enchérisseur a reporté, lundi, une partie de paint-ball pour dix personnes dans le château médiéval d’Agimont pour deux euros.