Hauts-de-France, Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes. Le palmarès du concours général agricole a fixé le podium de la France de la bière pour l’année 2017.

Avec douze médailles chacune sur un total de 84 récompenses distribuées, les trois premières régions mènent la danse. Mais la diversité des origines récompensées ressemble plutôt à une sarabande : les territoires ont tous au moins un breuvage distingué, et chacun a sa spécialité.

Le Grand Est apparaît comme la région la plus diversifiée

Ainsi l’Île-de-France est une championne des bières ambrées (5 médailles). C’est aussi la spécialité de l’Auvergne-Rhone-Alpes, qui y décroche 5 médailles (sur 12) dont trois en Savoie… La brasserie du Mont-Blanc et les Brasseurs savoyards n’ont pas fait le voyage pour rien.

La Nouvelle Aquitaine se distingue sur les aromatisées (4 breloques sur les 7 décrochées par la région), avec notamment une médaille d’or pour la «Science infuse Mandarina » de l’université de la La Rochelle…

Le Grand Est se distingue sur les blondes (4 médailles sur 11 glanées à Paris), mais la région, tirée par l’Alsace historique, est aussi l’une de celles dont le panel est le plus diversifié (la région décroche des médailles pour ses blondes, blanches, ambrées, brunes et aromatisées). L’Occitanie, avec ses 7 médailles, est d’ailleurs un peu dans la même veine, et balaie très large.

Les Hauts-de-France, eux, cartonnent sur les blondes (6 médailles sur 12), avec une médaille d’or à une habituée du palmarès, L’Angélus, et deux médailles décrochées (or et argent) par la petite Brasserie du Pavé, à Ennevelin (Nord).

Le succès de cette dernière, dont la production plutôt onéreuse ne souffre d’aucune mévente, est d’ailleurs bien représentatif de la montée en gamme du secteur.