Nord: Un tour de France en avion, mais surtout en faveur d'enfants en difficulté
SOLIDARITE•Deux pilotes amateurs nordistes vont effectuer un tour de France en avion, cet été, pour aider une association caritative…Gilles Durand
Ils ont la même passion : piloter des avions. Francis Aelbrecht et Florent Boutilly ont décidé de s’envoler, cet été, pour effectuer un tour de France pas tout à fait comme les autres. A bord d’un DA40, un petit appareil quatre places, ces deux Nordistes vont vendre les produits locaux d’une région sur l’aérodrome d’une autre région. L’objectif : faire connaître les spécialités locales à travers la France et surtout, récolter des fonds pour l’association Les Apprentis d’Auteuil.
Environ 1.000 euros d’essence
Le projet, baptisé Les régions ont des ailes, est né il y a quelques mois. « Un ami m’a raconté son tour de France en avion, réalisé en 2015. Ça m’a donné envie de l’imiter mais avec un objectif caritatif », explique Florent Boutilly, en licence d’ingénierie aéronautique à Bordeaux.
Ce jeune Béthunois de 20 ans apprend à piloter des petits avions depuis 3 saisons à l’aéroclub de Lens-Bénifontaine. C’est là qu’il a fait la connaissance de Francis Aelbrecht, 45 ans, consultant en communication et originaire de Liévin.
Tous deux doivent donc s’envoler du 10 au 26 juillet 2017 pour traverser le pays avec des escales à Haguenau-Strasbourg, Villefranche-sur-Saône, Vinon-sur-Verdon (dans le Var), Ajaccio, Perpignan, Arcachon et Morlaix. Le bilan carbone laisse un peu à désirer, mais la consommation d’essence se limite à 1.000 euros, assurent les deux protagonistes du projet.
Des photos aériennes en vente
« A chaque étape, nous allons organiser un gros événement pour vendre des produits d’une autre région. Nous avions l’intention, au départ, de les transporter dans l’avion, mais la réglementation aérienne nous l’interdit », explique Florent Boutilly.
« Nous allons également confectionner un album de photos aériennes que nous vendrons à notre retour », ajoute Francis Aelbrecht. Les deux pilotes caressent l’ambition de réunir suffisamment d’argent pour permettre de financer, dans chaque aéroclub visité, une quinzaine de baptêmes de l’air à des enfants défavorisés.