Lille: La police enquête sur le viol d'une jeune femme en plein centre-ville
FAITS DIVERS•La police de Lille enquête sur l'agression et le viol d'une femme de 19 ans, un vendredi soir à deux pas d'une rue commerçante...Olivier Aballain
Ecouteurs sur les oreilles, elle n’a pas entendu ses agresseurs s’approcher pour lui sauter dessus. Une jeune femme de dix-neuf ans dit avoir été agressée et violée sous la menace d’un couteau par deux individus, en plein centre-ville de Lille, le 20 janvier vers 21h.
Son témoignage, repris par La Voix du Nord, est jugé « crédible » par la Sûreté urbaine. C’est une amie, chez qui la victime s’est réfugiée en larmes après l’agression, qui a alerté Police secours au soir de l'agression.
Ils auraient pris la fuite en entendant des passants
La jeune femme a expliqué aux enquêteurs avoir été mise au sol par deux inconnus, dans la rue du Court-Debout, une venelle assez calme à deux pas de l’axe commerçant de la rue de Béthune. Elle se rendait dans un snack après une séance de cinéma au complexe UGC tout proche.
Selon une source policière, les écouteurs l’ont probablement empêché de détecter la présence des agresseurs derrière elle. Après avoir tenté, en vain, de lui imposer une fellation sous la menace d’un couteau, les deux prédateurs ont baissé son pantalon pour la violer avec leurs doigts.
Les deux agresseurs ont finalement pris la fuite en entendant des passants se rapprocher. Malheureusement, ces personnes n’ont « probablement pas été témoins » de l’agression à laquelle leurs bruits de pas ont mis fin, ce qui rend l’enquête difficile.
Exploitation de la videosurveillance
Auprès de 20 Minutes, l’employé d’un établissement ouvert dans le secteur ce soir-là, se dit « très choqué » de ce qu’il a appris. « La rue est plutôt fréquentée en soirée, mais je n’ai rien entendu de suspect le 21 janvier ».
En raison du mode opératoire de l’agression, aucune trace physique n’a pu être relevée sur le corps de la victime. L’exploitation des bandes de videosurveillance du métro n’ayant pour l’instant rien donné, l’identification des agresseurs est toujours en cours.