Ça va mieux. Non, ce n’est pas François Hollande qui l’affirme mais bien les chiffres de Ligue 1 qui l’attestent. Depuis trois matchs et l’arrivée de Patrick Collot sur le banc du Losc, en remplacement de Frédéric Antonetti, Lille apparaît transfiguré.

Sept points sur neuf, une remontée à la 14e place au classement et un jeu retrouvé, le Losc, vainqueur samedi à Bordeaux (0-1), semble être une autre équipe. Au-delà du choc psychologique ou du retour de blessure de certains cadres (Lopes, Obbadi…) certains indicateurs témoignent de cette embellie.

Dépucelage à l’extérieur

Le Losc l’attendait depuis le début de saison. En s’imposant samedi à Bordeaux, le club nordiste a enfin décroché son premier succès de la saison à l’extérieur après une série de sept matchs d’affilée sans succès hors de ses bases. « C’est la soirée parfaite. Il faut profiter de ça pour ne pas s’arrêter. Chapeau à tout le monde car on a été très solidaires », se réjouit Naïm Sliti, l’attaquant lillois.

Enfin un enchaînement

Là aussi, c’est encore une première cette saison. En s’imposant mardi face à Caen (4-2) puis samedi à Bordeaux (0-1), Lille d’enchaîner deux victoires d’affilée pour la première fois. Et ne veut pas s’arrêter là. « On a pris conscience qu’on n’était pas à notre place au classement et qu’il fallait remonter pour sauver le club. Mais ce n’est pas fini. On est juste au début du chemin qu’il nous reste à parcourir », lâche Ibrahim Amadou, le milieu de terrain du Losc, déjà impatient d’en découdre samedi à domicile face à Montpellier.

Une solidité retrouvée

Avant l’arrivée de Patrick Collot sur le banc, les Nordistes n’avaient jamais réussi à garder leur cage inviolée à l’extérieur. Mais, que ce soit à Nantes la semaine dernière (0-0) ou à Bordeaux samedi (0-1), le Losc a ressorti les barbelés en défense. Forcément, c’est plus simple pour gagner.