«On n’a rien à envier à personne », soulignent, de concert, les deux propriétaires de La Redoute. L’émission Capital, diffusée sur M6, dimanche 4 décembre, à 21 h, dévoile un reportage sur la résurrection de cet historique groupe de vente à distance nordiste. Vendu au bord de la faillite, il y a trois ans, par Francois-Henri Pinault, l’entreprise semble, aujourd’hui, sur la voie du redressement financier.

L’appui des réseaux sociaux

La caméra de Capital s’immisce dans les rouages de ce géant industriel pour tenter d’expliquer cette réussite et la nouvelle stratégie du groupe, basée sur le marketing via les réseaux sociaux. Car il s’agit, désormais, de concurrencer l’américain Amazon.

Nous voilà à l’intérieur du nouvel entrepôt logistique ultramoderne ouvert depuis mai. Ici, ce sont près de 400.000 cartons qui sont traités quotidiennement. Dès que le produit est payé sur le site Internet, un robot vient extraire la commande automatiquement des rayons.

De Bulgarie en Russie

« Ce nouveau site est vraiment impressionnant. Il faut deux heures pour que les colis soient confectionnés », confie un ancien de La Redoute à 20 Minutes. Si la marque a toujours été pionnière et très présente sur Internet, elle a désormais enclenché la vitesse supérieure, à en croire ce reportage, passant de deux à dix créations de collections de vêtements par an.

Les images nous emmènent en Bulgarie, en Russie et en Suède. La Bulgarie, où sont confectionnés les fameux vêtements à la cadence de 17 pantalons l’heure. La Russie, où la marque semble conquérir des parts de marché et « représenter le chic à la française, notamment sur les tailles XXL ». Et en Suède où les deux propriétaires de la Redoute, Nathalie Balla et Eric Courteille, s’inspirent, sur place, des concepts de magasins.

Une heure à fouiller dans les coulisses de La Redoute. Pas toutes les coulisses, néanmoins. Le reportage évite d’évoquer les tensions sociales qui persistent au sein de l’entreprise. Fin octobre, quelques débrayages ont eu lieu pour protester contre les licenciements provoqués par les nouveaux horaires du site logistique. Si les comptes de l’entreprise sortent du rouge, tout n’est pas forcément rose.