STATIONNEMENTLe casse-tête des parkings autour de l'hôpital cardiologique de Lille

Lille: Le casse-tête des parkings autour de l’hôpital cardiologique

STATIONNEMENTLe personnel du nouvel Institut cœur poumons (ICP) se plaint notamment du stress engendré par les soucis de parking…
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Le personnel de l’hôpital cardiologique de Lille en a gros sur le cœur. Mardi, dans le hall de l’établissement, les agents s’étaient rassemblés pour évoquer la galère quotidienne du stationnement.

« Une source de stress »

Le nouvel Institut cœur poumons (ICP) doit ouvrir en 2020. Une partie est cependant déjà opérationnelle depuis janvier 2016, date à laquelle les problèmes liés au stationnement se sont accentués selon la CGT. « Pour le personnel comme pour les patients, venir au CHR en voiture n’est pas simple, et ce depuis longtemps, affirme Xavier Lapierre, délégué CGT. Mais aujourd’hui, pour les personnes qui travaillent à l’hôpital cardiologique, c’est devenu une véritable source de stress ».

« Pour espérer trouver une place, je suis obligée de venir à 11h30 alors que je commence à 13h », se désole une infirmière. Du coup, certains craquent et se garent où ils peuvent. « Mais ils se retrouvent avec un PV, en fourrière ou la voiture abîmée », poursuit Xavier Lapierre.

Parkings sous-dimensionnés ?

Pour environ 500 salariés à l’ICP, il y a 450 places de parking. Ce n’est pas suffisant selon Mathieu Collart, infirmier : « Le parking est toujours plein dès le matin, et pas uniquement par des véhicules de personnes qui travaillent à l'ICP », regrette-t-il. Pour lui, « les parkings sont globalement sous-dimensionnés. Même pour les visiteurs qui, en plus, doivent payer ».

Les parkings autour de l'ICP sont souvent saturés.
Les parkings autour de l'ICP sont souvent saturés. - M.Libert / 20 Minutes

Des propositions ont été faites par la CGT à la direction, comme mutualiser les parkings des médecins, du personnel et des visiteurs. « La direction nous rétorque que l’on peut utiliser un parking de débordement. Mais il est loin et pose des problèmes de sécurité le soir », assure le syndicaliste.

Un constat reconnu devant les mécontents, mardi, par Renaud Bertrand, directeur délégué du pôle cardio. La direction du CHRU, elle, concède qu’il existe quelques problèmes, mais essentiellement « entre 13h et 14h, au moment des changements d’équipes ».