CULTUREL'Institut du monde arabe emménage à Tourcoing

Nord: Nouveau lieu et nouvel exposition pour l'Institut du monde arabe, installé à Tourcoing

CULTUREAprès l’échec de son séjour dans le quartier de l’Union, l’Institut du monde arabe s’est officiellement installé dans l’ancienne piscine de Tourcoing…
Gilles Durand

Gilles Durand

La culture arabe n’est pas exclusivement musulmane. C’est ce que l’exposition permanente de la nouvelle antenne de (IMA), inaugurée officiellement ce jeudi à Tourcoing, essaie de montrer à travers l’histoire de l’art au Maghreb, au Proche et au Moyen-Orient. Le pari avait déjà été tenté dans la zone de l’Union, entre Roubaix et Tourcoing, mais sans succès.

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Exposition de 90 œuvres

« S’il n’y a pas de relais locaux, », avait prédit, à l’époque de l’installation, en 2012, l’ancien directeur du (CCMA) de Roubaix. Et l’IMA version 1 avait effectivement bu la tasse. « Il s’agissait d’une préfiguration. Cette fois, la localisation semble plus adaptée », argumente Lucie Moucia, médiatrice de ce nouveau lieu, installé dans les murs de l’ancien stade nautique.

En 1904, cette piscine était la première école de natation du pays. Et comme celle de Roubaix, elle devient donc un bâtiment voué à la culture.

« Les 90 œuvres prêtées par différents musées, dont celui du Louvre, remontent jusqu’au 3e millénaire avant notre ère et sont présentées sous trois thématiques : la terre, l’écriture et les hommes et les femmes », souligne la médiatrice. Du Qatar à l’Algérie, 21 pays sont ainsi représentés dans les salles d’expositions.

Un centre de langue en 2017

« Pour monter cette exposition, nous nous sommes appuyés sur l’acquisition récente d’une tapisserie confectionnée dans un atelier libanais, connu pour employer des réfugiés des autres pays arabes. Cette tapisserie exprime le Printemps arabe », explique Eric Delpont, directeur du musée de l’IMA à Paris et commissaire de l’expo tourquennoise.

Par ailleurs, un centre de langue doit également ouvrir à Tourcoing, en 2017. Un projet qui inquiète un peu Tarik Mrabet, le président du CCMA. « Nous assurons ce genre d’enseignement hors du cadre religieux, depuis 2007, explique-t-il. Nos intervenants ont été formés à l’IMA. On espère pouvoir continuer à faire un travail complémentaire. »