Un sauna mobile, des bacs d’eau glacée et un bain norvégien. Non, nous ne sommes pas dans un spa mais bien au club de . Juste à côté de la tribune, alors que le thermomètre ne dépasse pas un degré, les joueurs se succèdent par groupe de quatre pour récupérer le mieux possible.

Avant d’accueillir (Ligue 2) samedi soir au Stadium de Villeneuve d’Ascq (19h30) pour le compte du 7e tour de la le club amateur qui évolue en DHR (7e niveau national) n’a rien voulu laisser au hasard.

« On essaie de faire des choses différentes pour que les joueurs évitent de tomber dans une certaine routine »

« On n’a pas les moyens de faire de la cryothérapie donc on fait avec les moyens du bord. Mais ce n’est pas parce qu’on joue contre le RC Lens qu’on fait ça. Depuis le début de saison, on essaie de faire des choses différentes pour que les joueurs évitent de tomber dans une certaine routine », raconte , entraîneur de l’équipe première depuis la saison dernière.

Passé par le centre de formation du en même temps qu’un certain et membre de l’équipe de France des U18, l’ancien joueur est ensuite passé par la troisième division anglaise et l’Italie avant d’arrêter le foot à 26 ans. Une expérience du haut niveau qu’il essaie aujourd’hui de transmettre à ses joueurs.

Un staff pléthorique et rare en DHR

Pour que son message passe bien, Advice n’a pas hésité de s’entourer d’un staff pléthorique, plutôt rare à ce niveau amateur. Deux adjoints, un entraîneur des gardiens, un préparateur physique, un kiné, un analyste vidéo et même une personne chargée de faire le lien entre le staff et les joueurs, Marcq fonctionne de façon unique en DHR.

« Ce sont des gens de confiance, bénévoles et compétents avec qui je suis ami, pour certains, depuis le collège », poursuit le coach marcquois. Et pour cause, invaincu depuis le début de saison, Marcq domine son groupe de DHR et a atteint le 7e tour de la coupe de France. Un parcours sans faute

« Que ce soit en termes de séances, de tactique, de contenu, l’idée, c’est d’aller un peu plus loin que ce qui se fait à ce niveau-là. On s’inspire de beaucoup de choses qui se font au haut niveau », explique Jugurtha Mokrani, l’un des adjoints de l’équipe.

Un ex-athlète de haut niveau comme préparateur physique

Le haut niveau, l’a côtoyé en athlétisme. Le spécialiste du 800 mètres, membre de l’équipe de France pendant dix ans, a pris en charge la préparation physique des amateurs. « Je les conseille surtout sur l’effort et la gestion de la récupération. C’est essentiel pour avoir moins de blessures. D’où l’idée du sauna », raconte l’ex-athlète.

Forcément, avec de telles méthodes, rares à ce niveau-là, Marcq-en-Barœul étonne chez les autres clubs amateurs alentour. « Je ne sais pas comment font les autres clubs, je ne sais pas si c’est l’avenir de la DHR mais comme chez nous ça fonctionne plutôt bien, ça donne envie aux personnes de s’investir et de se greffer à tout ça », estime Samir Mokrani, chargé de faire le lien entre le staff et les joueurs.

Un match pour apprendre

Très intéressés par tout ce qui touche au haut niveau, Marcq-en-Baroeul va en avoir un bel aperçu samedi face au RC Lens. « C’est la récompense du travail effectué depuis la reprise. C’est une très belle parenthèse dans la saison mais c’est surtout une semaine d’apprentissage à vitesse grand V », s’enthousiasme Pierre-Antoine Patte, adjoint de l’équipe. Si l’exploit de sortir les Sang et Or reste dans un coin de leur tête, staff et joueurs savent surtout qu’ils vont apprendre beaucoup en se confrontant aux pros. Avec de nouvelles idées déjà prêtes à germer…