SOCIALWattrelos : Tensions sur l’organisation du travail à la Redoute

Wattrelos : Tensions sur l’organisation du travail à la Redoute

SOCIALLa CGT reproche à la direction sa « logique brutale et violente »…
Mikaël Libert

Mikaël Libert

Dialogue rompu. Lundi, environ 70 salariés du site industriel de , à Wattrelos, près de Roubaix, ont cessé le travail pendant une heure et demie. Le syndicat CGT, à l’origine du mouvement, reproche à la direction d’avoir, notamment, imposé de nouveaux horaires tardifs.

A l’époque où les choses étaient encore en négociation, la direction avait qui allaient travailler entre 14h et 21h20 dans l’équipe semaine, faute d’avoir suffisamment de volontaires. « Ça ne s’est pas fait comme ça, mais les employés concernés ont été désignés en fonction de critères », explique Jean-Christophe Leroy, délégué CGT à la Redoute.

Une employée mise à pied

Sur les 150 personnes constituant l’équipe aux horaires tardifs, 50 seulement ont été volontaires. « Les autres ont été placés de force », assure le syndicaliste. Selon lui, cela cause de gros soucis à certains qui ont des enfants à gérer ou des parents dépendants. « Une collègue a été mise à pied car elle refusait ces nouveaux horaires qui lui empêchaient de s’occuper de ses fils de 11 et 14 ans », regrette Jean-Christophe Leroy.

Le nouvel accord d’entreprise sur le temps de travail, signé en juin avec les partenaires sociaux (hormis le CGT), permet aussi à la Redoute de faire travailler les salariés les jours fériés comme le 1er et le 11 novembre. « Avant, ces jours étaient chômés. Aujourd’hui nous devons travailler. Et même si c’est payé double en heures supplémentaires, certains salariés préfèrent ne pas travailler », avance la CGT.

Sur ces sujets, le syndicat assure que la direction ne souhaite plus discuter. « C’est une logique brutale et violente alors que des solutions pouvaient être trouvées », déplore Jean-Christophe Leroy.