Après , la recherche de solutions. La préfecture a lancé, mardi, un appel aux migrants qui sont installés sous tentes à Lille, dans le jardin des Olieux, au sein du quartier de Moulins. La situation dure . « Je vous invite […] à vous saisir de notre offre de mise à l’abri. Vous pouvez pour cela vous manifester auprès de la préfecture », souligne la préfète pour l’Egalité des chances, dans un courrier adressé directement à ces jeunes, adolescents pour la plupart.

Une scolarité entamée

Deux centres de répit temporaire et collectif peuvent d’ores et déjà accueillir les mineurs reconnus. Mais ils se trouvent à Dunkerque et à Cassel. Un casse-tête pour ceux qui sont scolarisés. Amadou, un jeune Guinéen, par exemple, vient d’intégrer une formation de serrurerie. « Ça me plaît, je voudrais rester à Lille », glisse-t-il. Brahima est ivorien. Voilà six mois qu’il est arrivé aux Olieux. Lui non plus n’a pas envie de partir, malgré les conditions de vie précaires. « Qu’est ce que je vais faire là-bas ? Je ne connais personne », dit-il.

Quelques bénévoles les aident à rédiger un courrier à la préfecture pour expliquer leurs motivations. « Beaucoup de riverains se sont mobilisés pour les aider quand les autorités ne faisaient rien. Aujourd’hui, ils savent à qui faire confiance », souligne une infirmière à la retraite qui vient apporter aide et soutien. Aujourd’hui, ils sont plus d’une centaine à vivre sous des tentes. A quelques mètres d’un parc de jeux pour enfants.