JUSTICEUn Irakien condamné pour violences à Grande-Synthe

Nord: Un Irakien condamné pour des violences dans le camp de Grande-Synthe

JUSTICEUn Irakien, déjà condamné pour une affaire de passeurs en 2012, a écopé de 15 mois de prison ferme pour des violences commises dans le camp de migrants de Grande-Synthe (Nord)....

Ce ressortissant irakien est présent dans le Nord depuis au moins 2012, où il avait été condamné dans une affaire de passeurs. Un homme d’une trentaine d’années a été condamné lundi à quinze mois de prison ferme et écroué, après avoir dans le camp de la Linière de Grande-Synthe (Nord), a-t-on appris auprès du parquet de Dunkerque.

Samedi, l’individu avait cassé des vitres en jetant des verres, y compris vers une responsable de l’, l’association gestionnaire du camp, selon l’accusation. « Il dit que si on ne lui vient pas en aide, il va mettre le feu au camp, casser les locaux de l’Afeji et tuer tout le monde », a expliqué mardi le parquet de Dunkerque, confirmant une information de .

Il « n’aime pas les réfugiés et les étrangers »

L’individu n’a blessé personne samedi, mais il a été lourdement condamné en raison de son casier judiciaire. En 2012, il avait été condamné par le même tribunal à un an de prison ferme dans une affaire de passeurs. En février de cette année-là, il avait également écopé de cinq mois ferme dans une affaire de stupéfiants, assortie d’une interdiction définitive du territoire français.

Selon la Voix du Nord, cet Irakien a affirmé à l’audience, lundi, qu’il « n’aimait pas les réfugiés et les étrangers ». Cette fois, l’homme a été condamné pour les infractions de « dégradations de biens causant un dommage grave », « violences (…) avec arme par destination » (les verres lancés vers une femme) et « menaces de destruction dangereuse », selon le parquet de Dunkerque.

Le camp de Grande-Synthe, dit de La Linière, accueille environ 700 migrants, essentiellement kurdes. Il a été construit aux normes humanitaires internationales par MSF, avec la ville de Grande-Synthe et la communauté urbaine de Dunkerque, et ouvert en mars. L’État, initialement opposé à son ouverture, a décidé en mai d’en assumer la gestion, via l’Afeji, une association conventionnée.