Lille: Critizr et Hobbynote décollent avec le Pass Fench Tech
INNOVATION•Critizr et Hobbynote, deux start up lilloises, dressent un bilan très positif de l'accompagnement «Frenc Tech» décroché il y a un an...Olivier Aballain
Les pépites lilloises deviennent des joyaux français. Critizr et Hobbynote, deux start-up nordistes, viennent de recevoir leur diplôme « » au ministère des Affaires étrangères. Labellisées il y a un an, elles ont parfaitement exploité le dispositif, pour prendre leur envol à l’international.
« Le label French Tech permet d’accélérer énormément de choses », explique Nicolas Blondel, co-fondateur d’Hobbynote il y a six ans. L’agence, qui vend son expertise de communication sur les médias sociaux à des poids lourds comme la NBA ou Twitter, réalise maintenant 20 % de son chiffre d’affaires (2,3 millions d’euros au total cette année) à l’export.
Aide à l’investissement, démarches accélérées
Hobbynote a doublé ses effectifs en un an pour atteindre les 30 salariés, et finalise l’ouverture d’un bureau à Londres. « On ne serait certainement pas allés aussi vite sans l’aide du , pour s’y retrouver dans les règles administratives des deux pays », poursuit Nicolas Blondel.
Chez Critizr, c’est l’aide à l’investissement international qui a fait merveille. Nicolas Hammer, cofondateur de ce (gestion à distance de la satisfaction du consommateur), a apprécié l’accompagnement fourni pour l’ouverture de son activité vers l’Allemagne. « On bénéficie d’un accès plus rapide aux bonnes aides. Et d’un crédit qui peut atteindre 60 % de l’investissement si les retombées ne sont pas celles attendues, ce qui réduit le risque ».
Les deux start-up lilloises louent « l’accélération » des procédures offerte par le label French Tech, attribué à 66 entreprises en 2015-2016. « Les personnes qui s’en occupent [au secrétariat d’État au Commerce extérieur] sont très impliquées, très attentives », salue Nicolas Hammer.
« Les emplois de demain »
Le cofondateur de Critizr se félicite aussi d’avoir pu rencontrer d’autres créateurs plus confirmés, à l’instar de la patronne de 1000mercis.com, spécialiste du marketing digital. « La rencontre a duré 1h30, mais j’ai beaucoup appris ». De quoi devenir lui aussi une référence ? En un an, Critizr est passé de neuf à 30 salariés, en triplant son chiffre d’affaires (trois millions d’euros « au moins », cette année).
Au passage, la métropole européenne de Lille (MEL) s’est réjouie de voir ces entreprises récompensées : « Ce sont elles qui créeront les emplois de demain », estime Damien Castelain, le président de la MEL.