Lille: La cuisine centrale, une machine de guerre pour nourrir les enfants
ÉDUCATION•Dans ce bâtiment moderne sont préparés tous les repas destinés aux cantines scolaires de la métropole…Mikaël Libert
Ce n’était pas du luxe. La nouvelle cuisine centrale de Lille à fait sa rentrée en même temps que les enfants, début septembre. Cet édifice flambant neuf, installé dans le quartier de Fives, vient enfin remplacer les qui dépérissaient à Lille Sud.
Il aura fallu deux ans de travaux pour que la nouvelle cuisine centrale sorte de terre, en lieu et place d’un ancien terrain de football, à Fives. « Pour construire un bâtiment de près de 5.000m2, c’est assez rapide », se félicite Charlotte Brun, adjointe au maire de Lille en charge de l’Education. Au total, le projet aura coûté 19 millions d’euros, « dont 16 financés par la ville », précise l’adjointe.
Du velouté « maison »
La soixantaine d’agents qui travaillent désormais dans cette cuisine disposent d’un véritable arsenal de guerre pour préparer la tambouille des écoliers de la métropole : « C’est une vraie cuisine où l’on peut transformer la matière première et non plus seulement réchauffer des plats tout préparés, poursuit Charlotte Brun. Il y a, entre autres, des soupières grâce auxquelles les enfants ont pu goûter pour la première fois un velouté maison ». L’élue affirme aussi que grâce à ces installations, il sera possible d’utiliser davantage de produits locaux ou Bio.
Maxime Schelstraete, le chef du restaurant Chez Meert, avait aussi loué la qualité des fours programmables lors du festival « Mange Lille » : « C’est grâce à ce matériel que le chef a réussi à faire des choses aussi goûtues ».
Un système de « coulis de glace » permet aussi une meilleure gestion du froid, « une première dans une cuisine centrale », s’enthousiasme Charlotte Brun. L’adjointe met aussi l’accent sur la présence d’ et d’une pièce hermétique pour stocker les légumes.
14.000 repas par jour
Avec, entre autres, son toit végétalisé, ses puits de lumière et un agencement intérieur optimisé, la cuisine centrale se veut « respectueuse de l’environnement et du personnel », explique l’élue municipale. Il fallait au moins ça pour fabriquer, à terme, 14.000 repas au quotidien.