ENVIRONNEMENTEt si on signalait les animaux écrasés sur le bord des routes

Nord-Pas-de-Calais : Et si on signalait les animaux écrasés sur le bord des routes

ENVIRONNEMENTUne étude scientifique participative a été lancée pour mieux recenser la faune sauvage de notre région à partir des observations de cadavres sur la route…
Gilles Durand

Gilles Durand

Un recensement pour arrêter le massacre sur les routes. Le (CEN) du Nord-Pas-de-Calais a mis en place, depuis le début d’année, une expérimentation, cofinancée par la fondation Norauto, pour comptabiliser le nombre d’animaux écrasés sur le bord des routes. Chaque automobiliste est invité à signaler la présence d’une grenouille, d’un lapin voire d’un oiseau mort sur le site internet ou via une application mobile.

Identifier les zones de forte mortalité

« Grâce aux observations du grand public, nous espérons recueillir suffisamment de données pour pouvoir faire une étude sur les points de conflit entre la faune sauvage et le trafic routier », explique Nathalie Devezeaux, chargée de l’étude au CEN. Le conservatoire espère ainsi identifier les zones de forte mortalité pour faire un état des lieux des espèces concernées et surtout améliorer la sécurité routière.

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En Suisse, par exemple, une étude a montré que les voitures tuaient en moyenne, chaque année, un hérisson tous les 300 mètres.

Des aménagements pour protéger la faune

L’expérience nordiste doit durer deux ans, jusqu’à la fin de l’année 2017. « Ensuite, nous enverrons nos résultats aux communes avec des conseils d’aménagements simples pour protéger cette faune : construire des tunnels ou barrer une route une nuit pour aider à la migration des grenouilles, par exemple », poursuit Nathalie Devezeaux.

Début septembre, environ 800 observations sont répertoriées sur le site. Il en faudrait plusieurs milliers d’ici fin 2017 pour que l’étude soit révélatrice.

Des SelFish pour recenser les poissons

Parallèlement à cette étude scientifique participative, propose aux pêcheurs en eau douce de la région un concours photo, baptisé SelFish. Ce concours, ouvert jusqu’au 31 décembre 2016, doit surtout permettre de recenser de manière ludique les espèces de poissons qui peuplent les étangs et les cours d’eau.