ÉCONOMIELes bons comptes de la métropole lilloise après l'Euro

Euro 2016: Les hôteliers lillois sont ravis, la métropole aussi

ÉCONOMIELa métropole de Lille communique un bilan largement positif de l'Euro 2016, pendant lequel elle a accueilli six matchs...
Installation de la Fan Zone de l'Euro UEFA 2016 à Lille, le 17 mai 2016
Installation de la Fan Zone de l'Euro UEFA 2016 à Lille, le 17 mai 2016 - C. Tellier
Olivier Aballain

Olivier Aballain

Faire ses comptes n’est pas toujours une partie de plaisir. C’est pourtant le cas cette fois pour la métropole européenne de Lille (MEL), après le passage de l’Euro 2016 et de ses supporters.

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Dans son bilan communiqué lundi, la MEL se félicite d’avoir accueilli 695.000 supporters dans les deux principaux points de ralliement de la métropole, au stade (265.000 en six matchs) et dans la fan zone de Lille (430.000).

Oubliée, la polémique sur l'état de la pelouse au stade Pierre-Mauroy... D’après les services du président Damien Castelain (DVD), les dépenses engagées (cinq millions d’euros) ont été intégralement compensées par les recettes, ce qui conduit à une « opération blanche » pour la MEL.

Les hôteliers lillois au septième ciel

Mieux : la répartition vers les sites hôtes de l’Euro d’une partie des bénéfices réalisés par l’UEFA devrait permettre à la métropole de toucher, dans un deuxième temps, deux millions d’euros supplémentaires, qu’elle promet d’investir dans son deuxième grand stade, le stadium Nord.

Pour certains acteurs privés, l’opération a été tout aussi profitable. Emmanuel Thébaux, le président du club Lille’s Hotels qui rassemble 80 établissements hôteliers de la métropole, évoque un mois « génial » qui devrait placer Lille « parmi les villes de l’Euro qui ont le plus bénéficié de l’événement ».

« On a eu de la chance avec les affiches proposées, estime Emmaniel Thébaux. Des équipes comme l’Italie, l’Irlande, l’Allemagne, le Pays-de-Galles… Ce sont des pays dont les supporters consomment beaucoup, avec un pouvoir d’achat élevé ».

En outre, Lille a bénéficié de la venue de supporters des équipes jouant à Lens « où l’offre hôtelière était plutôt limitée », poursuit Emmanuel Thébaux. Dans le détail, l’hôtelier a quand même remarqué un « petit trou d’air » avec le huitième de finale (Allemagne-Slovaquie) et le quart de finale (Galles-Belgique). « Le taux de remplissage a un peu diminué, peut-être parce que les affiches étaient, forcément, annoncées tardivement ».

Les retombées globales devraient atteindre le niveau escompté

Globalement, la MEL estime que le montant de 151 millions d’euros de retombées économiques, espéré avant l’événement sur la base d’une étude du centre national du sport (CNDS), est « sans doute réaliste », en comparaison des retombées estimées après l’Eurobasket 2015 (68 millions d’euros pour trois fois moins de supporters accueillis).

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