ENQUÊTEL'acte criminel privilégié après la mort d'une fillette ébouillantée

Nord: L'enquête s'oriente vers un acte criminel après la mort d'une fillette ébouillantée

ENQUÊTEL’autopsie de la petite Mélinda, morte mercredi, a permis d’écarter la thèse de l’accident domestique…
Mikaël Libert

Mikaël Libert

L’enquête prend un nouveau tournant. Les résultats de l’autopsie de Mélinda, la fillette de 18 mois morte ébouillantée, mercredi, à Neuf-Mesnil, orientent clairement l’affaire vers une piste criminelle. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le parquet d’Avesnes a été dessaisi et l’affaire confiée au pôle criminel du parquet de Valenciennes selon la Voix du Nord.

Pas un « mécanisme accidentel »

Dans leur rapport, médecins légistes qui ont réalisé l’autopsie de la petite Mélinda ont conclu, jeudi, que sa mort ne pouvait pas relever d’un « mécanisme accidentel ». C’est donc logiquement que le nouveau procureur en charge du dossier, François Pérain, du parquet de Valenciennes, privilégie désormais un acte criminel.

Après que la fillette est morte des suites de ses blessures, mercredi, trois personnes avaient été placées en garde à vue. Parmi elles, la mère de la petite et son actuel compagnon. Lors de leurs premières auditions, tous trois s’étaient mis d’accord sur une version des faits impliquant que Mélinda s’était renversée dessus, toute seule, une casserole d’eau bouillante.

Ebouillantée pendant son bain

Néanmoins, l’enquête a permis de démontrer que la fillette a été ébouillantée alors que son beau-père lui donnait le bain, mardi soir. Les secours n’ont été prévenus que le lendemain après que l’état de Mélinda a empiré.

Une information judiciaire a été ouverte afin de déterminer les responsabilités des trois mis en cause dans le décès du bébé. Ils doivent être mis en examen, vendredi, pour coups mortels sur une mineure de moins de 15 ans et non assistance à personne en danger, selon France 3.