Surtout ne les comparez pas à Clermont. Célèbre pour avoir perdu treize de ses quatorze finales disputées, le club auvergnat est considéré comme le loser du rugby masculin français. Heureusement, le LMRCV n’en est pas encore là.

Samedi, le club nordiste va disputer face à Montpellier sa troisième finale du championnat de France en quatre ans. Après deux défaites, à chaque fois contre le même adversaire, les Villeneuvoises espèrent mettre enfin un terme au signe indien.

« Il est temps d’aller chercher ce titre »

« On s’est renforcé cette année donc on a plus d’arguments. On se bat pour être championnes de France depuis plusieurs années. Il est temps d’aller le chercher. Cette étiquette de Clermont bis nous colle à la peau. On a envie que ça s’arrête rapidement », reconnaît Alexandra Pertus, la capitaine de l’équipe.

Jamais titré au plus haut niveau, le LMRCV rêve donc de son premier bouclier de champion de France. Histoire de redonner le sourire au rugby régional marqué par la disparition brutale du LMR cette année.

L’occasion aussi d’associer Alice Dallery à cette conquête. Gravement blessée en début de saison aux cervicales, la joueuse continue sa rééducation. Pour elle mais aussi pour le club, les « putains de nanas », comme elles se surnomment, rêvent de devenir reines de l’Hexagone samedi soir.