Belgique: «Au moins un» bébé léopard de l'Amour attendu à Bellewaerde
ANIMAUX•Le parc de Bellewaerde, en Belgique, attend la naissance d'un à quatre petits léopards de l'Amour, une panthère dont il ne reste que 70 représentants à l'état sauvage dans le monde...Olivier Aballain
Ils avaient fait crac-crac en pleine Saint-Valentin. Les bien-nommés léopards de l’Amour du parc Bellewaerde, à Ypres (Belgique), attendent un heureux événement pour la fin du mois de mai. L’établissement l’a confirmé sur Twitter le 26 avril.
C’est un événement : le parc, situé à une cinquantaine de kilomètres de l’agglomération lilloise, participe depuis 2014 au programme de reproduction en captivité de cette espèce de panthère rarissime, originaire de l’est asiatique (il resterait seulement 70 individus à l’état sauvage).
Vlada et Kitan, qui vivent d’ordinaire en solitaire, ont été réunis dans un enclos commun après que la femelle avait donné des signes de disponibilité. Et c’est aux alentours de la Saint-Valentin que les deux « amoureux » ont conclu leur affaire, au rythme très respectable de 60 accouplements par semaine.
De un à quatre petits sont attendus
La direction du parc estimait alors les chances de succès à « 80 % ». L’optimisme s’est encore renforcé, au fil des semaines, la femelle ayant déjà pris deux petits kilos. « Elle mange bien, c’est sûr », sourit Kristof Louagie, à la direction de Bellewaerde. Mais pour avoir confirmation de l’heureux événement en devenir, il a fallu ruser.
« On n’a pas souhaité faire une échographie car il aurait fallu endormir la mère, et il y avait un risque pour le ou les petits, explique Kristophe Louagie. Alors on a attiré la mère près de l’instrument de radiographie, et profité qu’elle restait immobile quelques secondes ».
Le résultat est là : Le squelette du petit est clairement visible sur la photo, et les soigneurs du parc en ont « peut-être aperçu un deuxième près de l’estomac de la mère ». Les portées de léopards de l’Amour comptent entre un et quatre petits.
En direct sur internet
Après la naissance, la mère l’allaite en permanence pendant quelques semaines, mais la direction du parc promet déjà de placer une caméra dans l’enclos, afin de montrer la ou les petites merveilles en « livestream » (en direct) sur internet et sur écrans.
« Mais on interviendra le moins possible, précise Kristof Louagie, car le but est de les réintroduire dans leur milieu sauvage quand ils auront 2 ou 3 ans ».