Quatre-vingts minutes. C’est le temps qu’il reste aux Villeneuvoises pour inverser la tendance et conserver leur titre. Plus que les qualités sur le terrain, c’est d’abord dans les têtes que la finale retour va se jouer. On vous donne les clés du match.

La causerie du coach

Elle aura une importance capitale ce soir. Comment ne pas partir battues d’avance quand on accuse un retard de 11 points ? Eviter de douter à la moindre faute, ne pas paniquer en voyant le score, ne pas jouer le match avant qu’il ait commencé : autant d’éléments sur lesquels le coach nordiste insistera. « La coupe est dans le vestiaire de Bourges pour le moment, martèle-t-il. Mais je ne suis pas plus défaitiste que j’étais euphorique après la demi-finale gagnée contre Basket Landes (80-54) ». Courir après le score, oui, mais pas n’importe comment.

La préparation

C’est tout l’objet du travail du staff nordiste depuis samedi dernier, et la large victoire à Arras (77-49). Pas question de mélanger les ambitions, d’un côté en Ligue féminine, où l’ESBVA vise le Top 4, ou de l’autre en Eurocoupe. « Depuis mercredi dernier, j’ai demandé aux filles de faire la part des choses entre les différentes compétitions, explique Fred Dusart. Mentalement, ce n’est pas facile mais on a plutôt bien géré le déplacement à Arras, entre les deux matchs contre Bourges ».

L’expérience

Bourges est champion de France en titre et le Palais des Sports du Prado sera à guichets fermés mercredi soir, avec plus de 5.000 spectateurs attendus. Mais l’ESBVA est la tenante du titre européen. Et avait renversé des montagnes l’an dernier sur le parquet de Braine (73-53) « Bien sûr que c’est encore possible, nous ne sommes pas mortes », assure Géraldine Robert. Alors, bis repetita pour l’ESBVA ?