«Pour l’instant, la coupe est dans le vestiaire de Bourges, mais si, là bas, on gagne chaque quart-temps de 3 points, elle revient dans le nôtre » : Fred Dusart, l’entraîneur de l’ESBVA, a déjà résumé tout l’enjeu de la finale retour. Pourquoi les Nordistes vont-elles conserver leur titre ? On a déjà la réponse.

• Parce que l’année dernière, elles l'ont déjà fait. Battues 68-64 à domicile par les Castors de Braine l’an dernier au même stade de la compétition, les Villeneuvoises étaient allées s’imposer 73-53 au retour en Belgique, au terme d’une prestation éblouissante. A Bourges, il y aura plus de quatre points à rattraper mais surtout un titre à conserver. De quoi sublimer une équipe, qui n’avait rien à envier à son adversaire mercredi en première mi-temps. 11 points de retard ? Facile.

• Parce que la blessure de Brémont va souder le groupe. La blessure de Virginie Brémont, victime d’une entorse de la cheville dans le troisième quart-temps, a complètement déstabilisé l’ESBVA. Elle sera probablement forfait pour le match retour. Mais cette absence de taille ne sera pas un handicap au Prado : les Villeneuvoises auront envie de mettre les bouchées doubles. L’union sacrée, ça marche toujours quand il faut aller chercher un titre.

• Parce qu’elles vont passer à la télé. Le manque d’intérêt des chaînes nationales lors du match aller a beaucoup fait parler. L’Equipe21, qui suit la campagne d’Eurocoupe cette saison, a fait le choix de monopoliser l’antenne pour suivre la rencontre PSG-Manchester City (sans en avoir les droits). Que les Villeneuvoises se rassurent, la chaîne sportive sera bien présente à Bourges mercredi prochain. Du coup, elles ne voudront pas se rater. Passer à la télé avec la médaille des perdantes autour du cou, c’est moche.