C’était il y a cinq semaines. Après une lourde défaite à Montpellier (3-0), le LOSC se traînait à une piteuse quinzième place et n’avait que le maintien en Ligue 1 en tête. Quatre victoires d’affilée plus tard, tout est oublié.

Septième, son meilleur classement cette saison, Lille a désormais l’Europe en point de mire. Et pour les plus rêveurs, le podium n’est plus qu’à six points. Explications d’une résurrection.

La carotte de la finale de la coupe de la Ligue

Dans trois semaines, Lille jouera la finale de l’épreuve au stade de France face aux stars du PSG. Un match de gala pour lequel les places sont chères. Pour faire partie du onze titulaire, la concurrence est rude et tout le monde se donne forcément à fond. « Il y a cet objectif d’être titulaire le jour de la finale et ça met beaucoup d’émulation dans le groupe », reconnaît Frédéric Antonetti, l’entraîneur lillois.

Eder, enfin un vrai finisseur !

Certes son style de jeu ne le place pas dans les meilleurs techniciens du championnat. Et pourtant, Eder fait le boulot. Prêté cet hiver par le club anglais de Swansea, l’international portugais est très efficace dans le Nord. En seulement sept matchs sous les couleurs nordistes, le joueur de 28 ans a déjà inscrit quatre buts.

Frédéric Antonetti, la réussite d’une méthode

Jamais l’entraîneur lillois n’a vraiment douté des siens. Quand on l’interrogeait sur la valeur de son équipe à son arrivée à Lille fin novembre, le coach lillois répondait « entre la septième et la dixième place ». On y est. Et si Lille peut encore voir plus haut, Antonetti n’oublie pas d’où le LOSC est arrivé.

Quand il a pris les commandes du club, les Nordistes étaient relégables. Depuis son arrivée, Lille a gagné onze places. Son bilan (huit victoires, cinq nuls et quatre défaites) est très bon. A force de vidéos, d’entretiens individuels, de fermeté dans le discours, Antonetti a remis le club nordiste dans le bon sens. Au point de viser une place en coupe d’Europe, ce qui semblait plus qu’hypothétique quand il est venu remplacer Hervé Renard.