Gervais Martel tient la barre, mais il ne sait toujours pas où aller. Le président du RC Lens (7e de Ligue 2) tenait une conférence de presse, ce dimanche 28 février, à la suite de l’abandon du projet de reprise montée par l’investisseur belge Grégory Maquet.

Le président lensois a commencé par indiquer qu’il était toujours en contact avec l’Atletico Madrid pour monter «une collaboration technique et sportive» avec le club espagnol. L’Atletico serait bien demandeur, mais l’accord est bloqué, selon Gervais Martel, par la FIFA.

Echéance à la mi-mai devant la DNCG

Il reste néanmoins urgent de trouver un plan B, puisque Gervais Martel reconnaît que le club n’a pas de garanties suffisantes à présenter à la DNCG (l'instance de contrôle des finances des clubs de football en France) vers la mi-mai, à la fin de la saison.

Seule bonne nouvelle, le président des Sang et Or assure avoir la trésorerie suffisante pour pouvoir faire face, à court terme, aux échéances du club. « Le club va gagner 3,5 millions d’euros cette année », promet-il, en soulignant, par ailleurs, que « la seule dette du club, 3,6 millions à Swiss Life, a été échelonnée sur les quatre prochaines années ».

Il reste à savoir comment assurer l’avenir du club avec un actionnaire majoritaire qui reste aux abonnés absents. « Je suis toujours en contact avec Hafiz Mammadov, mais aussi avec Grégory Maquet pour servir d’intermédiaire », affirme Gervais Martel.

Difficile, cependant, de croire que l’investisseur belge puisse revenir dans la partie. Alors, quelles solutions ? Le président lensois confie chercher des « solutions juridiques pour écarter Hafiz Mammadov du RC Lens ». Autre possibilité, la mise en redressement judiciaire de la holding et dans ce cas, c’est le tribunal de commerce de Paris qui serait chargé de trouver un repreneur.

« Une chose est sûre, certifie le président. Le RC Lens ne déposera jamais le bilan »