Evidemment, on peut se tromper. Surtout qu’il n’y a qu’une chance sur huit pour la prédiction s’accomplisse. Mais puisque la vie est faite de risques, prenons-en. Car franchement cette saison, les planètes semblent alignées pour que Lille remporte le 23 avril prochain la première coupe de la Ligue de son histoire. Avant le quart de finale que le club dispute ce mercredi à Guingamp (18h45), on vous explique pourquoi le LOSC va aller au bout.

Parce que Lille est imbattable

Sept matchs d’affilée sans défaite, toutes compétitions confondues, un jeu de plus en plus intéressant et un état d’esprit retrouvé : depuis l’arrivée de Frédéric Antonetti aux commandes du club à la mi-novembre, le LOSC donne le sentiment de revivre.

« L’arrivée du nouveau coach a été un déclic pour tout le monde. Il n’y a qu’à voir les résultats et le niveau de jeu qui ont changé. Il y a eu une prise de conscience. On est quand même le LOSC et on ne peut pas montrer le visage affiché en début de saison », estime Eric Bauthéac, transfiguré depuis quelques semaines.

Parce que Guingamp est prenable

On vous passera les traditionnels « il faut se méfier » qu’on peut décliner dans toutes les langues à chaque match de coupe. Parce que sur le papier, Lille n’a pas à se plaindre. Alors que le club nordiste retrouve le sourire, les Bretons sont en pleine dégringolade.

En Ligue 1, ils ont perdu cinq de leurs six derniers matchs. Avant-dernier au classement, Guingamp est en crise et doit sauver sa peau en championnat. La coupe de la Ligue n’est vraiment pas la priorité des hommes de Gourvennec.

« #StatEAG Parmi les 8 clubs en course, Guingamp est celui qui a le moins bon taux de victoire en 1/4 de #CDL (20 % 1/5). #EAGLOSC — Pierre Henry-Dufeil (@PierreHD) January 12, 2016 »

Parce qu’Antonetti va bien finir par avoir un palmarès

C’est l’un des entraîneurs français le plus expérimentés. Et pourtant, Frédéric Antonetti a pour l’instant un palmarès aussi vide qu’une bouteille de champagne un soir de réveillon.

C’est simple, en 20 ans de carrière, le technicien n’a pour l’instant rien gagné : ni championnat, ni coupes nationales. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé. « J’ai fait sept demi-finales, trois finales mais je n’ai pas gagné de coupe », soupire le coach nordiste, qui aimerait bien mettre un terme à cette série noire.

Parce que Paris a d’autres chats à fouetter cette saison

Dans les huit équipes encore en course, c’est évidemment l’épouvantail. Double tenant du titre, le PSG est encore le favori à sa succession. Mais quel intérêt pour lui de gagner encore la coupe de la Ligue ? Il a déjà tout remporté l’an passé sur le plan national. Et pour ne pas énerver la concurrence et donner un peu d’intérêt au football français, il va bien falloir laisser quelques miettes aux autres.

Alors, quitte à choisir, la coupe de la Ligue est la compétition la moins prestigieuse pour un PSG qui rêve surtout de Ligue des champions. D’ailleurs cette saison la demi-finale aller (26 avril) aura lieu trois jours après la finale de la coupe de la Ligue (23 avril). Le choix est vite fait… si Paris arrive dans le dernier carré.