Roubaix l’inattendue. Il y a eu les maisons à un euro, les détectives privés pour traquer les ordures sauvages… On apprend ce lundi que la municipalité de Roubaix envisage à présent de supprimer purement et simplement le stationnement payant.

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D’après la Voix du Nord, c’est l’une des hypothèses avancées par la ville pour s’adapter au nouveau mode de gestion du stationnement. La redevance payée par les usagers (1,20 euros à Roubaix) était jusqu’à présent encaissée par l’État, via les horodateurs. Mais une réforme prévoit de décentraliser cette gestion aux communes, au plus tard le 1er janvier 2018.

Nouvelles ressources, nouveaux soucis

Pour Roubaix cela implique davantage de revenus, mais de coûteux tracas : il faut renouveler les parcmètres au profit d’un système plus moderne (à l’instar de Lille), et mettre sur pied un service juridique capable de répondre aux recours des usagers mécontents.

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Autant de surcoûts (un million d’euros envisagés pour les seuls horodateurs) qui pourraient être absorbés par une hausse du PV (de 17 à 20 euros), et/ou un élargissement du secteur payant… Mais en aucun cas, la ville n’envisage de bénéfice à court terme.

D’où l’idée, avancée par l’adjoint Grégory Wanlin (déjà initiateur des fameux « détectives privés » contre les dépôts ordures), d’effacer l’ardoise : supprimer coûts et revenus en abandonnant le stationnement payant.

Il resterait alors une régulation par zone bleue, que le maire avait d’ailleurs, relève la Voix du Nord, promis de privilégier pendant sa campagne électorale en 2014.