Des inconnus indispensables. Grâce à Camille Cerf, l’élection de Miss France 2016 se déroulera à Lille, le 19 décembre. A ce titre, en amont du jour « J », ou dans les coulisses du gala, plusieurs nordistes vont travailler pour rendre la soirée encore plus belle. C’est le cas de Jonathan, styliste Lillois, et de Stéphanie, coiffeuse à Carvin.

Jonathan, le styliste de Lille

Côté chiffons, il y a Jonathan Legrand. Ce Lillois de 27 ans est styliste pour une marque de prêt-à-porter et indépendant à ses heures perdues. Fan absolu de Miss France, Jonathan ne manquerait une émission pour rien au monde : « C’est en regardant ce programme que j’ai eu envie de travailler dans ce milieu », explique-t-il.

Au flanc, le jeune homme a contacté le comité Miss France Nord-Pas-de-Calais pour proposer de réaliser la robe que portera Iris Mittenaere lors du défilé folklorique. « Le cahier des charges était très lourd mais le Comité a retenu un de mes croquis ». Après, Jonathan est rentré dans le dur : « La robe d’Iris m’a demandé plus de 700 heures de travail. Elle est assez simple mais très travaillée, en dentelle de Caudry ».

La robe de Jonathan ne sera portée que quelques minutes, mais le styliste n’est pas frustré pour autant : « Elle sera vue par des millions de téléspectateurs, et surtout par Jean-Paul Gaultier », lâche-t-il, ému. Grand fan du couturier français, Jonathan à même versé une petite larme quand il a appris que celui-ci était président du Jury. Le Lillois sera dans la salle pour le gala et il compte bien, en fin d’émission, glisser une carte dans la main de son idole.

Stéphanie, la coiffeuse de Carvin

A 39 ans, Stéphanie Willemet coupe, coiffe et colore des anonymes dans un salon à Carvin. Quand une animatrice de la marque Saint Algue lui a demandé d’exercer ses talents sur les miss le soir de l’élection, Stéphanie a répondu oui tout de suite. « Chaque année, je regarde Miss France à la télé. Mais le vivre côté coulisses, c’est autre chose », explique-t-elle.

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Pourtant, l’exercice ne sera pas une promenade de santé : « C’est très encadré. Nous avons trois jours de formation à Paris pour apprendre à réaliser les coiffures types en trois ou quatre minutes », glisse Stéphanie, tout en se réjouissant de l'« adrénaline » que ça allait générer.

Pour l’heure, cette native d’Arras ne sait pas quelle miss elle aura sous sa brosse. « Peu importe, elles sont toutes aussi belles », déclare-t-elle. Mais elle avoue quand même un petit faible pour Iris Mittenaere, la miss Nord-Pas-de-Calais.