BASKETLa métropole espère des retombées économiques pour l'Eurobasket

Lille: La métropole espère des retombées économiques pour l'Eurobasket

BASKETA cinq jours du début des phases finales de l’Eurobasket, la métropole lilloise (MEL) compte battre des records de spectateurs et observer des retombées économiques…
Villeneuve d'Ascq, le 15 novembre 2014. Premiere edition du Supercross de Paris-Lille dans l'Arena du stade Pierre-Mauroy.
Villeneuve d'Ascq, le 15 novembre 2014. Premiere edition du Supercross de Paris-Lille dans l'Arena du stade Pierre-Mauroy. - M.Libert/20 Minutes
Gilles Durand

Gilles Durand

Le Stade Pierre-Mauroy va-t-il battre des records ? La métropole de Lille (MEL) l’espère. A cinq jours du début des phases finales qui se tiendront à Villeneuve d’Ascq, la communauté urbaine mise sur la présence de 250.000 spectateurs durant ces neuf jours de compétitions. Pour l’instant, plus de 150.000 billets ont déjà été vendus.

Record de spectateurs battu ?

Une chose est sûre : avec ses 27.000 places, le stade a toutes les chances de décrocher le record de spectateurs pour un match de basket. Il est, pour l’instant, détenu par Belgrade en mars 2014 avec 24.232 spectateurs. Nul doute qu’il sera battu si l’équipe de France réussit un parcours sans-faute dans cet Eurobasket.

L’institution compte aussi sur des retombées économiques importantes pour justifier la subvention de 500.000 euros versée à la Fédération française de basket pour les inciter à venir au stade Pierre-Mauroy. « Ce sont autant de personnes qui se logeront, se restaureront et visiteront le territoire », souligne la MEL dans un communiqué.

Des retombées moins importantes que prévues

Les retombées de la Coupe Davis sont, quant à elles, désormais connues. Les trois jours de compétition, qui avait lieu en décembre 2014, ont permis de générer 4,6 millions d’euros de dépenses de la part des visiteurs, a calculé le BIPE, un cabinet de conseil en analyse stratégique et prospective économique.

Un chiffre assez loin des estimations (entre 10 et 15 millions) qu’avait faites, à l’époque, Dany Wattebled, vice-président (UDI) chargé des Sports à la MEL. La communauté avait aussi versé une subvention à la Fédération française de tennis pour que la finale ait lieu à Villeneuve d’Ascq.