Fédérale 1 : Lille débutera bien la saison
RUGBY•Le LMR affrontera Rouen dimanche au Stadium Lille Métropole pour son premier match de la saison...François Launay
Le LMR respire enfin. Dans le flou depuis une semaine, le club lillois alignera bien une équipe ce dimanche au Stadium Lille Métropole face à Rouen. Jusqu’ici, l’incertitude régnait autour de ce premier match de la saison tant que les contrats n’étaient pas signés par les joueurs. Mais d’après un communiqué du club diffusé ce jeudi, une équipe sera bien alignée dimanche et les menaces de forfait sont donc écartées.
« Notre équipe affrontera le @StadeRouennais ce dimanche 6 septembre à 15h au @StadiumLM 1er match championnat #Fed1 pic.twitter.com/K0nU99smXJ — LMROfficiel (@lillerugby) September 3, 2015 »
« Il y a eu une avancée considérable »
« Si le match a lieu, c’est qu’il y a eu une avancée considérable entre les joueurs et les dirigeants. Tout le club est satisfait. Il ne reste plus qu’à faire valider tout ça par la fédération », explique Stéphane Desreumaux, l’actionnaire majoritaire du club.
« On avance dans le bon sens. Les dirigeants nous ont écoutés. La majorité des joueurs a donné son accord. Il y aura bien une équipe compétitive dimanche », détaille Guillaume August, le représentant des joueurs auprès de la direction.
« On a tellement de rage qu’on a envie de se lâcher »
Ne reste plus qu’à faire homologuer les contrats. Si le LMR a jusque vendredi début d’après-midi pour faire valider au minimum quinze contrats pour ce premier match, les licences seront envoyées dès ce jeudi soir. Les choses avancent donc dans le bon sens et les négociations continuent avec de possibles futurs actionnaires. Vendredi matin, un grand tour de table va être organisé à la MEL (métropole européenne de Lille). Une chose est déjà actée: le départ de Jean-Paul Luciani, le président du club depuis un an.
Avec l’annonce de la tenue du premier match, Lille semble tout proche de trouver une solution pérenne pour l’avenir. En attendant, les joueurs sont impatients de retrouver le terrain. « On a emmagasiné deux mois de dépit et on a tellement de rage qu’on a envie de se lâcher dimanche. Sportivement c’est un vrai soulagement », reconnaît Guillaume August, impatient de rechausser les crampons.