Le drame a eu lieu vers 8h au commissariat central de Lille, rue de Marquillies. Un brigadier de police du Raid (ex-GIPN) a mis fin à ses jours avec une arme de service, lundi, dans les locaux du commissariat central de Lille, a appris l’AFP de source policière. Le décès de ce fonctionnaire a été constaté par un médecin légiste peu de temps après.

Une balle dans la poitrine

En dépression depuis plusieurs mois, ce policier de 51 ans ne possédait plus sa propre arme de service. Néanmoins, il est parvenu « à accéder à un atelier d’armes de ses collègues » avant de mettre fin à ses jours « d’une balle dans la poitrine dans les vestiaires » du commissariat, a indiqué à l’AFP le parquet de Lille.

Son état dépressif reconnu, il n’était « plus en activité » au sein du Raid mais s’occupait de tâches « de secrétariat », a-t-il ajouté. L’enquête a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

« Conditions de travail difficiles »

La maire (PS) de Lille, Martine Aubry, a tenu à apporter son « soutien à sa famille, à ses proches ainsi qu’à ses collègues ». « Quelles que soient les raisons, personnelles ou professionnelles, à l’origine de ce geste, cela nous rappelle les conditions de travail difficiles des forces de sécurité », souligne-t-elle dans un communiqué.

Depuis avril 2015, les unités du Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) des grandes métropoles ont été versées dans les unités du Raid.