Dans trois ans, la résidence Marcel Bertrand, à Lille-Moulins, ne sera plus qu’un souvenir. D’ici là, le bailleur social LMH prépare la démolition de cette barre HLM en sécurisant les accès aux logements déjà vacants.

Environ 8.000 heures de travail

« La sécurisation des entrées d’un immeuble voué à la démolition est généralement propice à l’organisation d’un chantier école dans les métiers du bâtiment », précise LMH. A Marcel Bertrand, cette opération doit permettre à une dizaine de personnes en réinsertion de se partager environ 8.000 heures de travail pendant deux ans et demi. C’est l’association roubaisienne d’insertion (ARI) du quartier des Trois-Ponts à Roubaix qui a été retenue pour mener le chantier.

Sécuriser les entrées

Car l’opération de relogement des habitants a déjà commencé. « Sur les 196 logements, plus de la moitié sont déjà vides », souligne Guillaume Crohem, directeur de l’agence LMH de Lille-Moulins. Depuis trois mois, le bailleur social se presse de sécuriser chaque entrée de logement en installant une porte blindée.

« Ensuite, il faut trier les encombrants généralement laissés par les locataires lors de leur départ et à murer les fenêtres », explique Frédéric Bachelard, chargé de mission insertion chez LMH. Chaque semaine, une demi-douzaine de logements sont ainsi calfeutrés.