Ligue 2: Bernard Casoni attaque le club de Valenciennes aux prud'hommes
FOOTBALL•L'entraîneur avait été limogé du club nordiste le 24 février...François Launay
Ils devaient se quitter bons amis mais ils vont finalement se retrouver au tribunal. Deux mois après son limogeage du VAFC, Bernard Casoni a décidé d'attaquer le club nordiste (15e de Ligue 2) aux prud'hommes. Au moment de son départ en février, l'ex entraîneur avait pourtant promis de partir à l'amiable en ne touchant que 55% des 600.000 euros de son contrat qui courait jusqu'en juin 2016.
Sauf que depuis cette date, ses relations se sont dégradées avec Eddy Zdziech, le président valenciennois. «J'étais d'accord pour faire des efforts importants à condition d'être réglé tout de suite. Le président Zdziech a dit non. Le climat n'était plus sain avec lui et son fils», explique Bernard Casoni ce mardi dans le journal l'Equipe.
«L'équipe n'est pas mieux classée que quand j'étais là»
L'entraîneur, aujourd'hui sans club, en profite aussi pour régler quelques comptes avec des joueurs comme Anthony le Tallec et Eloge Enza-Yamissi. «Les deux ne comprenaient pas pourquoi ils n'avaient pas joué contre Nice [en coupe de France, le 3 janvier]. La semaine avant le match, Eloge arrive une heure en retard et ne se donne pas à l'entraînement. Idem pour Le Tallec. Il croyait que c'était à cause de ses propos sur les réseaux sociaux mais je ne les lis pas», raconte Casoni qui en profite aussi pour glisser un tacle à son successeur David Le Frapper: «Je souhaite que Valenciennes se sauve mais l'équipe n'est pas mieux classée que quand j'étais là.»