Lille: L'hôtel l'Hermitage Gantois s'offre le luxe d'une extension
TOURISME•Le «cinq étoiles» lillois va inaugurer, cette semaine, une aile toute neuve accolée au bâtiment principal que l'hôtel occupe depuis 2003...Mikaël Libert
Luxe, calme et volupté. Le palace lillois l'Hermitage Gantois vient de finaliser la construction d'une vaste extension aux allures de cathédrale qui jouxte le bâtiment historique où l'hôtel a pris ses quartiers il y a douze ans. Visite guidée par André Grosperrin, directeur général de l'Hermitage.
Les travaux ont été réalisés en un temps record, un an à peine, sous la direction du cabinet d'architectes nordiste Hubert Maes pour un budget de 5 millions d'euros. «Ils connaissaient bien l'endroit puisque ce sont eux qui nous ont installés dans les lieux en 2003», explique André Grosperrin. La nouvelle aile de l'hôtel représente une surface de 1.200 m2 dans laquelle ont été aménagés un SPA, une piscine de 60 m2 et 17 chambres «prestige» supplémentaires. «Nous sommes passés d'une capacité d'accueil de 72 à 89 chambres», poursuit le directeur général.
Six personnes embauchées pour le SPA
Pour accéder au nouveau bâtiment, il faut traverser un couloir de verre. Un ascenseur mène aux étages et une porte discrète permet de descendre dans les entrailles de la bête. Murs blancs et mosaïque de carrelage aux tons dorés, on entre dans la partie SPA. L'atmosphère est zen, peut-être un peu trop «clinique». «C'est quelque chose qui manquait vraiment pour un établissement de ce standing», avoue André Grosperrin en ouvrant la porte de l'une des salles de massage. Pour faire tourner le SPA et ses cinq cabines de soins, six personnes ont été embauchées et formées pendant deux mois.
Ouvert à tous
Traditionnellement, l'Hermitage se veut ouvert sur la ville. Son bar et son restaurant sont accessibles aux non résidants et les touristes viennent régulièrement visiter les expositions. Il en sera de même pour le SPA. «C'est un institut à part entière où tout le monde peut venir passer un bon moment», argumente le directeur. Il en coûtera, en moyenne, 90 euros pour un soin d'une heure, «mais avec un accès à la piscine», glisse le maître des lieux.
L'Hermitage Gantois ne va pas s'arrêter là. Avec le recrutement de Richard Demandrille, le nouveau chef de son restaurant gastronomique, le palace lillois se lance dans la course pour obtenir une étoile au guide Michelin. Pour André Grosperrin, «ce serait un plus pour nous et pour le rayonnement de la ville».