Une nouvelle affaire de plagiat pend au nez de Stéphanie Ducret, maire de Wasquehal. Dans ses vœux pour la nouvelle année, le texte de l'élue UDI sessemble à s'y méprendre à celui du maire de Tourcoing, Gérald Darmanin (UMP). Hasard étonnant ou pompage en bonne et due forme?

Révélé par un blog

L'affaire a été révélée à 20 Minutes par le blog Le Waskalibre. Toujours à l'affût de l'actualité politique de leur ville, les administrateurs du blog ont noté d'étranges similitudes entre les vœux de leur maire, Stéphanie Ducret (UDI) et le maire de Tourcoing, Gérald Darmanin (UMP). Et en effet, la lecture ne laisse aucune place au doute.

On retrouve ainsi, in extenso dans les deux textes, cette phrase: «A notre ville de Tourcoing, je veux dire que je vais continuer, avec toute mon équipe municipale et les agents de la ville et du CCAS, de la servir et de la rendre plus belle et plus entreprenante», où seul le nom de la ville change. Les textes complets sont disponibles sur la page Facebook de Gérald Darmanin (publié le 31 décembre), et sur le site de la ville de Wasquehal pour Stéphanie Ducret (le 6 janvier). Contactée par France 3, la maire de Wasquehal a déclaré: «Tout le monde se plagie en souhaitant bonne année... Et je me félicite que cela fasse écho». Au moins, c'est assumé.

Notons que Stéphanie Ducret n'en est pas à son coup d'essai en matière de repompe. En effet, en mars 2014, lors de sa campagne pour ravir le siège de maire à Gérard Vignoble, la candidate de l'époque avait méticuleusement recopié et adapté à sa sauce de nombreuses phrases d'un discours de... François Hollande, prononcé au Bourget en janvier 2012. Là encore, la supercherie avait été révélée par un blog. Ainsi, quand François Hollande disait: «Je suis venu vous parler de la France que nous allons construire le 6 mai. Je le fais ici en Seine-Saint-Denis...», Stéphanie Ducret, elle, déclamait: «Je suis venue vous parler de la ville que nous allons construire le 23 et le 30 mars. Je le fais ici, avec vous, parmi vous...». De là à dire que ça devient une habitude, il n'y a qu'un pas.