En ce moment au Losc, rien ne tourne dans le bon sens. Mal parti en championnat avec une quatorzième place après quinze journées, le club nordiste pensait avoir trouvé une lueur d'espoir en coulisses.

Actionnaire minoritaire du club depuis septembre dernier (5% des parts), Marc Coucke semblait être la personne idoine pour succéder à Michel Seydoux à la tête du club. L’homme d'affaires belge, qui vient de revendre son entreprise pharmaceutique Omega-Pharma avec une énorme plus-value à la clé (1,65 milliard d'euros), a les moyens de ses ambitions.

«Je ne sais pas si j'ai le temps et les possibilités pour investir au Losc»

Sauf que Marc Coucke ne semble plus très chaud à l'idée d'investir davantage dans le club lillois. «Lille est mon club préféré en France. Je me suis acheté 5% de parts du club. Je m'entends merveilleusement bien avec Michel Seydoux, le président de Lille. Je me sens bien à Lille. Entre çà et faire plus, je ne sais vraiment pas.. Evidemment, pour le moment, cela va mal. Je pense que ce club peut faire beaucoup mieux que ce qu'il fait pour l'instant» a avoué l'homme d'affaires lundi soir sur le plateau de la chaîne belge RTBF.

«Je ne sais pas si j'ai, personnellement, le temps et les possibilités pour investir dans ce club. On parle ici d'un club avec un budget de 75 millions d'euros. Là, je ne peux pas dire "je vais le faire". Si cela ne va pas, il y a plus de 30.000 abonnés qui vont dire "vous nous aviez promis autre chose". Je ne sais vraiment pas ce que je vais faire», reconnaît Marc Coucke.

Un loyer du stade trop élevé

Principal motif d'inquiétude de l'entrepreneur: le coût du loyer du stade Pierre-Mauroy. Si le Losc paye actuellement 4,7 millions d'euros par an pour utiliser l'enceinte, le loyer passera à 5, 2 millions d'euros en 2017. De quoi faire hésiter Marc Coucke.

«Le stade est génial mais avec les contrats qu'il y a sur le stade est-ce que c'est possible d'avoir un club en bonne santé? Je ne suis pas certain. Je veux d'abord regarder et tout analyser», reconnaît celui qui est aussi propriétaire du club belge d'Ostende.

La succession de Michel Seydoux ne semble pas si évidente que prévu.