Pourquoi Lille est l'un trois «poids-lourds» de la French Tech, selon Axelle Lemaire
ÉCONOMIE•La secretaire d'État au Numérique est venue visiter le parc Euratechnologies avec une valise pleine de compliments ce vendredi...Olivier Aballain
Axelle Lemaire ne perd pas de temps pour visiter les neuf métropoles labellisées French Tech. La secrétaire d'État au Numérique a prévu de passer la journée de vendredi dans la métropole lilloise, après un saut à Nantes lundi.
Dans ses valises: point de grandes annonces ou de subventions (ce n'est pas le but du label French Tech, comme expliqué la semaine dernière), mais de jolis compliments et des promesses d'avenir. «Parmi les neuf territoires labellisés, Lille Métropole fait clairement partie des trois poids lourds», a résumé la secrétaire d'État venue saluer «la vitalité, le dynamisme, l'ambition et la vision» de «toute une région». Voici pourquoi.
Parce que Lille is French Tech, ce n'est pas que Lille
Dès le lancement de la candidature de Lille au label French Tech, la métropole s'est associée aux autres agglomérations de la région. Valenciennes, Calais et Lens sont aussi sur la photo, et la ministre a apprécié. «C'est exactement l'esprit du label tel que nous l'avons pensé au départ, valoriser un territoire pour le porter à l'international. Je n'aurai aucun mal à le faire avec vous lors de mes voyages à l'étranger.»
Parce que les collectivités se sont mobilisées
C'est l'une des grandes fiertés de Pierre de Saintignon, président du parc Euratechnologies: les entreprises ne touchent «pas un centime de subvention» pour s'installer dans le quartier général du numérique nordiste. Mais elles bénéficient d'un environnement technique de pointe (fibre, énergie, transports) pour se développer. «A comparer avec la Tech city de Londres, vous n'avez vraiment pas à rougir», apprécie Axelle Lemaire, qui a habité la capitale anglaise.
Parce que les entreprises privées ont suivi
Damien Castelain, le président de Lille Métropole, en est fier: en quelques années le Nord-Pas-de-Calais est passé «du 8e au 5e rang en France pour la croissance de l'économie numérique», et la métropole se place désormais au 2e rang (hors Paris) «sur les industries créatives» avec 2.000 entreprises et 30.000 emplois. Et l'objectif est fixé à 80.000 emplois d'ici 2017.